Biopic du major McConnell (Alan Ladd), tête forte de l'armée US pendant la seconde guerre mondiale et obsédé par l'idée de voler, qui deviendra le 1e pilote-test des premiers jets de l'histoire de l'aviation.
Biopic romancée typique des années 50, mise en boite par Gordon Douglas (les monstres attaquent la ville, la Femme en Ciment...), routier touche à tout du cinéma US, assez doué pour son utilisation du format Scope. Il ems emble d'ailleurs deux choses : c'est son premier film en format anamorphique et je crois qu'il ne tournera plus que sous ce format jusqu'à Viva Knievel, son dernier film. Il remettra d'ailleurs le couvert pour son Bombardier B-52 en 1957.
Alan ladd forme un couple à priori atypique avec June Allyson (trop vieille pour son rôle, ceci dit). Pour finalement bien couler dans le moule familial US des années 50. la femme qui se sacrifie sur l'autel de la réussite/poursuite du rêve de son mari, qui est nécessaire à la réussite du pays - donc à la paix dans le monde. Qu'il se batte en Europe, en Corée ou effectue des tests sur de nouveaux jets puissants, c'est pour le bonheur de la nation. Donc c'est bien. Et donc exaltation du héros commun, un peu rebelle (mais pas trop) qui arrive à des exploits extraordinaires - le lot de l'homme moderne du milieu du XXe siècle, quoi.
Presque 50 ans après sa réalisation, ce point de vue trrrrrès naïf peut faire largement sourire. Ou agacer. voire les deux.
Ceci dit, c'est techniquement adroit, les acteurs tiennent le haut - Alan ladd traine une degiane nonchalante agréable. James Whitmore (déjà dans Des monstres attaquent la ville) excelle lui aussi dans le role du meileur pote/supérieur de McConnell.
Le film patine un peu au début - après une scène d'ouverture assez jubilatoire de saut en parachute et poursuite de la Police Militaire. Les scènes de vols oscille entre l'attendu et le spectaculaire. On passera sur les diverses erreurs d'avions/d'époque ça et là. Comme il s'agit d'un film à la gloire des aviateurs et pilotes de jets (on a droit à un laius d'un général en début de film!), c'est l'illusion qui prime plutôt que le réalisme. Mais la scène du passage du mur du son vaut le détour!
C'est un peu longuet pour le sujet (106 minutes), mais très pro - malgré un final
Spoiler : :
Tourné en Cinémascope (et ayant bénéficié d'un mixage de 4 pistes stéréo) chez Warner. Vu sur un enregistrement TV... et faisant partie des tonnes de films Warner qui ne bénéficieront probablement jamais de traitement HD ou de nettoyage à minima (la copie faisait peine à voir avec ses couleurs passées, ses griffures... on est de moins en moins habitués à cela!)
film annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=CXpkNmOo0qk