It's like when you're sitting somewhere and they come over and say to ya, "What are you thinking ?" and you start thinking, "y'know, if I wanted you to know, I'd be talking !" - Al Bundy (MWC)
Pour Corman’s world c'est ce soir...
(Il est possible qu'après la diffusion il soit disponible en replay pendant une semaine sur: http://videos.arte.tv/fr/videos)
Gentlemen, synchronize Swatches ! - Parker Lewis
It's like when you're sitting somewhere and they come over and say to ya, "What are you thinking ?" and you start thinking, "y'know, if I wanted you to know, I'd be talking !" - Al Bundy (MWC)
Bon, faut que je me souvienne de le mater le vendredi 23 mars à 2h du matin, en gros...
Cause que là, c'est pas joli sur le site de Arte, la vidéo en HQ. Je suis tombé dessus samedi soir, j'avais oublié, et comme c'était commencé, ça m'a emmerdé de le prendre en cours de route. Mais c'était de la HD et ça donne pas envie maintenant de regarder le bidule avec une image dégueulasse.
trés intéressant doc. J'ai notamment decouvert son côté "gauchiste" que j'ignorais. Sa réflexion concernant le coût immoral de certains films 30 ou 40 millions de $ (On doit être au milieu des années 80) n'est pas dénuée de bon sens (on pourrait s'en servir pour renover des quartiers pauvres) surtout quand on atteint les 200 M de $.
Aussi beaucoup apprecie pour ma part (merci pour le lien Arte ).
J'ignorais pour ma part qu'il avait QUAND MEME fini par recevoir un Oscar pour son oeuvre, ainsi que son soutien aux films d'auteurs Kurosawa, Bergman, Fellini, etc.
Bref, un GRAND bonhomme des "petits" films, comme on n'en fait plus.
Au passage, et pour les "exiles", si le docu sur Bud Spencer a droit a une deuxieme vie sur le site d'Arte, faites-le savoir. Puh-lease!
Qu'il est triste ton document, madame Arte. En fait, il faut bien le dire, ça n'a pas du tout l'allure d'un documentaire.
Bud Spencer a publié l'an dernier un bouquin sur sa vie. Traduit en allemand, il a été un best-seller outre-Rhin. Venu à Berlin pour la promotion du livre et une rétrospective qui lui a été consacrée, l'acteur a été approché par des journalistes. Je pense que c'est à partir de ce matériau que les deux auteurs de l'émission d'Arte ont brodé. C'est d'ailleurs visible dans le manque de construction de ce qui ressemble plus à un long reportage qu'à une véritable recherche sur le cinéma.
Les critiques interrogés n'ont pas l'air plus convaincus que cela des films dont ils parlent. On a le droit à des propos transparents du genre : "Les méchants, ils arrivent, et puis Bud Spencer, il apparaît, et là, on sait qu'il va gagner !". Passionnants d'un point de vue ... lequel au fait ? Non, à part deux-trois remarques (la place de la bouffe dans le cinéma de Barboni, la représentation des femmes par rapport au couple Hill-Spencer), ça manque vraiment d'à-propos. Et ne convaincra personne de l'intérêt de métrages déjà difficiles à défendre, sortis du contexte de production de leur époque.
De plus, l'émission ne présentant pas d'axe narratif visible, comme dit plus haut, pas de progression chronologique par rapport à la carrière de Bud par exemple, c'est donc plus à un collage à l'emporte-pièce auquel on a droit. D'où surnagent quelques personnages : une groupie en larmes, un collectionneur compulsif, le fils du producteur de la Rialto.
Reste le plaisir de découvrir un vieux bonhomme affable, disponible. Hyper modeste par rapport à son jeu d'acteur (et heureusement, sans vouloir être méchant). On découvre différentes facettes de sa vie et sa personnalité tout au long de ses apparitions.
Dommage que le contrepoint obligatoire avec Terence Hill, qui n'apparaît qu'un court instant, ne dépasse pas une très intéressante exposition de leur couple dans "Dieu pardonne, moi pas" de Colizzi. Cette séquence laisse présager de ce qu'aurait pu être une véritable approche de ce pan du cinéma populaire rital.
Déçu comme toi par le doc. Avec uniquement un point de vue nostalgique sur Bud Spencer, rien sur le système Spencer / Hill, comment les films étaient conçus, comment la formule a perduré pendant 10 ans et disparu du jour ou lendemain. il y a avait un angle économique qui aurait été intéressant d'explorer, ne serait-ce que quelques minutes.
Et les extraits de films, tirés souvent de BA étaient d'une qualité médiocre alors qu'il existe sur certains de leurs films, de très beaux masters HD.
Ce documentaire aux formes travaillées, un brin arty, nous présente un homme à cent lieues de quoi on pouvait s'attendre. Un homme serein dans sa grande propriété américaine, entretenant son jardin ou se prélassant au bord de sa piscine. Un collectionneur de meubles et de livres, dont il préférera ne rien nous montrer.
Il nous livre des anecdotes sur ses débuts, sur son travail avec Morrissey et Warhol, ses rencontres avec Lars von Trier et Gus van Sant. Et délivre de poignants commentaires sur la vieillesse et l'amitié.
Illustré par la traversée de paysages et décors westerniens, le document nous fait surtout découvrir le travail d'une photographe (dont je n'ai pas retenu le nom, honte !) qui capte les performances de Kier sur des polaroïds très lynchiens. Se dessine devant nous un univers très "art contemporain" qui ne laisse pas d'intriguer.
En écoutant finalement les paroles du comédien, conscient d'être utilisé par ceux avec qui il travaille, une question vient quand même à l'esprit. Qui, de lui, conteur hors-pair et maître de son corps, ou du metteur en images, aura vraiment tenu les rênes de ce documentaire ? Tout le mystère d'un personnage charismatique.
la revanche des geeks. doc sur la culture de losers? qui sont devenus les maitres du monde (ou presque). difficile de dire si on se reconnait vraiment dans ces portraits (tant mieux qui sait !). à vrai dire le seul moment que j'ai apprécié, c'est sur le cinéma décalé, avec le couple qui s'est rencontré "car elle portait un tshirt godzilla importé" et lui "qui avait une copie vhs d'un laserdisc ntsc de zuu warriors of magic mountain".