Déception à la vision du Blu ray de chez Olive.
La première est que la copie n'est pas une franche réussite. J'au relu la critique sur blu-ray.com et je n'ai pas constaté les mêmes choses... une définition parfois floue, un grain un chouia dérangeant. certains gros plans sont en effet réussis, mais pour le splans dans la bibliothèque au final sont médiocres.
Et as usual chez Olive, (c'est enrageant!), aucun bonus ni sous-titre. juste du 1.85:1 au format. film, chapitres, et basta.
Le trailer:
http://www.youtube.com/watch?v=wTEKNyXkPbI
la seconde est le film. L'histoire : un génie humanitaire (Ross 'Artemus Gordon' Martin) qui meurt accidentllement et dont le père décide d'extraire le cerveau et de le transvaser dans un robot géant - et qui développe d'étranges pouvoirs.
Cet avatar de Frankenstein bénéficie d'idées plaisantes au premier abord. Malheureusement, la mise en image s'avère des plus médiocres. L'animation du robot géant cluadiquante : une série d'accélération d'images qui abat le coté effrayant de se on apprition. Il bouge de manière ridicule, c'est tout. Alors que sur d'autres plans, l'animation s'avère réussie... incompréhensible, mais qui déstabilise la vision. Idem lorsque le Colosse traverse l'Hudson sous l'eau : on voit clairement les transparences - notamment sa cape qui vole au vent... mais il est sous l'eau
Un choix étrange : la musique. La partition est entièrement réalisée au piano. De deux choses l'une : soit les auteurs ont voulu donner un ton différent au film (et avec des images qui donnent la chair de poule sans vraiment faire peur), ou alors il n'y avait pas assez de budget pour un orchestre. Le résultat est atypique. Mais l'impression d'assister à un film muet dont la partition appuye les effets mécaniques prend le dessus.
Raté aussi, le final. Ca semble tourné dans un hall de la Paramount, riquiqui et manquant d'ampleur. Lourié s'est globalement planté sur ce film là qui demeure à mes yeux son plus mauvais travail.
le plus intéressant demeurent les thèmes développés : un cerveau privé de son corps peut-il demeurer humaniste ou virer au monstre car privé de ce qui fait son humanité première? (voir en ce sens la comparaison avec le Cerveau du Nabab, They Save Hitler's Brain ou encore la Femme nue et Satan sur le même genre). Le glissement des sentiments du robot/génie qui souhaite le bien de l"humanité vers une éradication des plus faibles est assez bien vue. Il y a une ambition humaniste dans les thématiques développées qui ne collent pas avec le look du film, très cheap et qui plus assez mal joué. Ross Martin s'en sort bien sur le peu de temps d'écran donné, mais les autres sont dirigés comme des tanches. ca ne colle pas.
Bref, un ratage. j'en suis d'autant plus triste que Lourié fait partie des auteurs de SF que j'affectionne beaucoup, mais il a semblé bridé sur tous les points - surtout aux vues des réussites que sont Gorgo, Beast from 20 000 fathoms ou encore the Giant Behemoth, dans une moindre mesure.
Coïncidence :j'ai vu juste avant la bande annonce de Transcendance avec Johnny Depp et le point de départ semble similaire (sauf que là pas de robot géant mais un programme virtuel)...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?