
Première réalisation de Christian Clavier. L'acteur se met dans la peau d'un beauf égoïste, lourd et gaffeur, qui doit se faire passer pour le mari de Muriel Robin, afin d'adopter une enfant en Thaïlande.
J'ai bien ri, les situations et les répliques fonctionnent bien. Robin-Clavier jouent la bonne partition. Jean Reno est un cran en dessous, son jeu est souvent limite, mais le personnage finit par toucher et offre au titre un sens plus large et généreux, en englobant tout ce petit monde. Clavier est toujours un peu coincé dans ses tics de jeu provenant de Jacquard-Jacquouille, mais ça reste supportable.
Le discours de fond est bienveillant envers l'adoption chez les couples homosexuels. Clavier arrive à traiter le sujet en toute légèreté et sans faute de goût.
Pour la forme, la réalisation est propre, la lumière brillante et colorée, le rythme dynamique, sans pour autant succomber à l'hystérie et aux faux-raccords d'un Jean-Marie Poiré, dont on pourrait craindre l'influence dans un premier temps. Il n'en est rien. Ouf !
Une bonne surprise pour ma part.