
L’écoute de cette remarquable BO ne fait que me confirmer ce que je pensais déjà depuis un bout de temps : Dana Kaproff n’a vraiment pas eu la carrière de compositeur qu’il méritait à Hollywood, se retrouvant assez rapidement à travailler à la télévision sur des projets rarement à la hauteur de son talent. En termes d’orchestrations, d’instauration et de maitrise du suspense, son travail sur le petit classique de Fred Walton est en tout point exemplaire, digne des plus grands. Avec ses cordes lancinantes, son intrusion discrète et répétée d’angoissantes percussions, cette partition lugubre à souhait, à écouter de préférence dans la pénombre, seul à la maison, est un modèle de finesse et de retenue, loin des clichés horrifiques musicaux du genre.
En ce qui me concerne, l’un des meilleurs albums « vintage » sortis depuis le début de cette année. Edition limitée à 1000 exemplaires, sortie chez le label Kritzerland.