Avec cette adaptation libre du récit de Frankenstein, c'est simple : tout l'univers de Burton, ses fantasmes, sa relation au réel et à la fiction, son gout du macabre, de la distorsion des contes, décors démesurés, la collision de l'innoncence... tout est dans Frankenweenie. Le moyen métrage est un régal pour les yeux, un plaisir cinéphile -même si le final est un peu mélo. Le parallèle avec le Frankenstein de Whale est plus qu'une évidence, mais Burton va bien au-delà. Entre le fait de tourner en noir et blanc, les clins d'oeils et respect de l’œuvre originelle, jusqu'à se permettre un joli hommage à la fiancée de frankenstein au final! Sympathie envers Sparky et le lien avec Victor... tout ça vu depuis la perspective des yeux d'un enfant. C'est rafraichissant, créatif, drôle, tendre, novateur et incroyablement talentueux.
Des noms assez prestigieux au générique : hormis Barrett Oliver (L'histoire sans fin et D.A.R.Y.L), il y a Shelley Duvall, Daniel Stern, Paul Bartel, Sofia Coppola (aux talents très discutables à l'écran...)....
Etiré sur un long métrage en animation, je demande à voir mais bon, je suis un peu dubitatif. Mais une belle revanche de Burton sur Disney, quelque part...
Noir et Blanc
1.66:1
0h30
Revu sur le Laserdisc NTSC de chez Disney, se trouvant dans la superbe édition spéciale "tout en CAV"

Il s'agissait d'ailleurs de la première fois aux USA où ce moyen métrage apparaissait non censuré par Disney, effrayé du produit et qui l'avait censuré pour sa sortie en VHS;
La définition laisse forcément à désirer vu le support, mais l'ensemble est d'une bonne tenue. Très peu de poussières (il faut vraiment avoir le nez collé à l'écran pour les voir apparaitre 1/4 de seconde!)