Liste des episodes:
The future Ghost – real: Leon Thau
Dans l’Angleterre Victorienne, une jeune femme aspirant a devenir infirmiere arrive dans un hotel. Sa soiree est troublee par les quintes de toux de sa voisine. Etonnement, l’employee de l’hotel pretend que la jeune femme est seule a son etage…
Un episode sous forme de jeu en “chambre”, sympathique et pas mal interprete, mais dont le titre vend déjà la meche, et au final, dont on se dit…qu’il n’a pas grand’chose a dire dans le fond…Oubliable en fait…
3.0 / 5
After School – real: Audrey Starrett
Dans une region ou la seule vision d’avenir semble entre la mine locale, deux adolescents se retrouvent apres les cours dans l’ecole deserte. Alors que par jeu, ils remplissent un test d’aptitudes professionnelles, des bruits et evenements etranges commencent a se produire…
Excellent episode ou l’epouvante est percue a travers des yeux d’enfants. Le tout est certes un peu plombe par le manque de moyens (les decors restent neanmoins bons), mais qui non seulement a du faire un effet “boeuf” au public de l’epoque et tient bien la route encore de nos jours! Excellent.
4.0 / 5
The Witch’s Bottle – real: Vic Hughes
Deux jeunes, frere et soeur, en visite chez leur oncle voient leur sejour trouble par les visions de la jeune fille—Jill—qui semble ressentir la presence d’une jeune fille brulee vive pendant la chasse aux sorcieres.
Excellent episode, notamment grace a un bon scenar qui donne assez de latitude a ses jeunes interpretes en tete, qui n’ont aucun probleme a faire croire a cette histoire passablement inquietante. Excellent.
4.25 / 5
The Waiting Room – real: Stan Woodward
Deux jeunes gens, frère et soeur, ayant rate leur train se retrouve a devoir patienter plusieurs jeures dans une gare delabre. Ils ignorent encore que leur nuit va etre longue…tres longue…
Excellent episode, qui meme s’il est balise, est tres bien interprete et beneficie de superbes decors—comme les autres episodes d’ailleurs. Si l’histoire est tres differente, l’atmosphere ferroviaire inquietant semble annonce un des episodes de Sapphire and Steele TV (1979). Excellent.
4.25 / 5
Optical Illusion - real: Peter Webb
Trois adolescents visitant un ancien manoir, se retrouve enfermes dans ce dernier. Il semble que leur espieglerie les force a faire revivre le drame qui hante ces lieux.
Bon episode, qui—a nouveau—tout en etant passablement balise, possede un je-ne-sai-quoi de sinistre dans son atmosphere. L’interpretation est par contre un cran plus raide. “Light”, mais reussi quand meme.
3.75 / 5
Ducth Schlitz’s Shoes real: Stan Woodward
Stabs, un sinistre necromancien, et son demeure d’assistant; Luko, sont sur le point de mettre la main sur un gant magique, cense assurer au mage un pouvoir absolu. Triomphant, ce dernier commet neanmoins une erreur en s’appropriant egalement les chaussures d’un gangster notoire…
Episode sympathique, meme si neanmoins fortement cible “enfants”, tant les deux sinistres heros du recit sont trop grandiloquents (et peu doues au final). Notons d’aileurs que le demon et on serviteur sont des transfuges d’une autre serie pour la jeunesse (Ace of Wands TV (1970) ) anterieure a Shadows. Un episode a reserver aux plus jeunes telespectateurs, car passablement “dur” a supporter pour un public plus “adulte”

.
3.25 / 5 (en arrondissant vers le haut…

)
The other Window real: Darrol Blake
Un scientifique ramene chez lui un ingenieux dispositive se fixant sur les fenetres et deformant la realite lorsqu’on regarde a travers ce dernier. Plus qu’une simple deformation, sa fille cadette y voit une realite complement differente…
Nouvel episode ciblant les plus jeunes telespectateurs et ou la possible imagination des plus jeunes se heurte au “realisme” de leurs aines. Rien de bien neuf, mais plaisant. Un gout de trop peu, quand meme—si l’on est adulte. Aussi, une etrange musique tres cinematographique en guise de cloture pour ce qui n’est bien sur qu’une serie TV. Sympa, sans plus…
3.25 / 5
The Dark Streets of Kimball’s Green real: Stan Woodward
Une fillette, orpheline et placee en famille d’accueil chez une vieille femme rongee par l’avarice, n’a comme seul compagnon et ami un chat de gouttiere et un vieux musicien des rues. Sa passion pour les livres et son imagination lui permettent d’echapper a son morne quotidien, qui empire de jour en jour…
Deuxieme “saison”, et un generique nettement plus “sinistre” comme ouverture, ouverture reminiscente de celle de Shadows of Fear TV (1970).
A noter aussi l’apparition de tournages en exterieurs au lieu des exterieurs reproduits en studios. Le clou est encore enfonce avec cet episode a tres forte tendance “sociale” ou se cotoient enfance malheureuse, pauvrete, jeunesse violente et tissu social deletere. Aux abandonnes, ne restent que l’espoir, l’imagination et les legendes. Excellent et touchant avec un arriere-gout d’adaptation literaire qui scied tres bien! Superbe!
4.50 / 5
Time out of Mind - real: Audrey Starret
Lors qu’une sortie familiale, une adolescente se retrouve prisonniere d’une maison de poupee ou les habitants—reflets de sa propre famille—vivent dans le temps passé. Devenu servante, elle se lie d’amitie avec la fille de la famille…
Un episode un peu etrange, mettant en parallele deux jeunes filles de conditions differentes, mais partageant les memes sentiments envers leurs familles et le monde. Plus une “fantaisie” qu’autre chose. Le recit ne semble pas aller ou que ce soit malheureusement. Sympatique, sans plus.
3.0 / 5
The Inheritance - real: Peter Webb
L’arrivee du grand-pere, ayant vecu tres proche de la nature a la campagne chez sa fille et son petit-fils cree des tensions alors que mere et fils se disputent sur l’avenir que le jeune homme doit choisir. Le jeune homme finit par se rapprocher de son grand-pere, et de ressentir la meme fascination pour les cervides et la nature qu’ils incarnent.
Une bonne histoire sur les choix des jeunes quant a ce qu’ils veulent devenir, plutot bien vue, le tout matine d’un paganisme de bon ton (meme si un peu kitsch dans son manque d’envergure). Un gout de trop peu, mais le message passe plus que bien entre les generations. Bon quand meme.
3.75 / 5
Dark Encounter - real: Leon Thau
Un homme en quete de repos se rend dans le village ou, enfant, il avait ete evacue pendant la guerre. Il se rappelle des lieux, de sa peur des arbres, de sa peur des tenebres. Il ignore encore qu’il devra subir une epreuve, qu’il a déjà subi et devra subir encore une fois…
Un bon episode qui aurait gagne a ete plus developpe en longueur, tant il parait survoler son recit, prisonnier qu’il est de la duree des episodes dans cette serie (30 minutes). Un avant-gout d’Evil Dead (1981)

—le speed gore en moins, quand meme!

Bon quand meme.
3.75 / 5
Peronik Rosemary - real: Vic Hughes
Un adolescent mal dans sa peau reve a une ancienne legende. Etonnement, sa vie—et les defis qu’elle presente—ressemble de plus en plus aux aventures de son legendaire hero…
Un episode pas mauvais sur le fond, et ce, meme si la serie ulterieure King of the Castle TV (1977) exploitera nettement mieux l’idee sur fond, la forme et la duree, l’episode ci-present etant quand meme mechamment plombe par une realisation tres statique, des acteurs pas tres bien diriges, le tout laissant une impression globalement TRES molassonne. Dommage…
3.0 / 5
The Eye - real: Neville Green /
Deux adolscents, frere et soeur, se retrouvent seuls en attendant le retour de leur pere. L’etrange atmosphere conjuree par une mysterieuse amphore commence a inquieter le garcon, tandis que la soeur de ce dernier tient des propos de plus en plus incoherents…
Un episode certes inquietant et atmospherique, mais dont les tenants et aboutissants restent eminement flous…et confus…Semi-resussite ou semi-echec, selon que…
3.25 / 5
Eleven o’clock - real: Joe Boyer
Un pere et sa fille viennent passer des vacances dans une ancienne fermette en France, et qui se situe pres du lieu d’une bataille de la premiere Guerre Mondiale. Il leur parait tres vite clair que “quelque chose” essaye de leur rappeller le souvenir des lieux…
Troisieme saison, et troisieme generique, plus teinte “fantastique”, voire “feerique”. Un episode plutot sympatique, mais qui peine cependant un peu a trouver son rythme, tant les evenements semblent s’enchainer pour pouvoir conclure en-deans le temps imparti. Bon neanmoins.
3.50 / 5
The Rose of Puddle Fratrum - real: Neville Green
Un jeune reporter flanque de son (encombrant) ordinateur doit accomplir une mission “impossible”, retrouver une legendaire prima ballerina dont la carriere a ete brisee suite a un accident et qui a jete un sort au ballet qu’elle a interprete…
Episode plus tourne vers la plus jeune tranche du public, le recit reste inventif et decalle. Meme si les “effets speciaux” ont pris sacrement de la “bouteille”, les plus jeunes y trouveront leur compte. Sympatique.
3.50 / 5
And now for my next Trick… - real: Michael Cunstance
Un magicien vieillissan qui n’a meme plus le loisir de garder l’attention de son jeune auditoire se voit “proprietaire” d’un nouveau materiel a proprement dire “incroyable”. Mais, meme dans le monde de la magie, tout a un prix…
Un bon episode, teinte d’une certaine tristesse, mais qui malgre l’affection que l’on voue au vieil artiste et a son amie, manque d’un quelque chose. Empruntant au fantastique pratique par Serling dans The Twilight Zone TV (1958), ne joue pourtant pas dans la meme ligue. Sans aucune surprise pour les amateurs, mais bon quand meme.
3.50 / 5
The Boy Merlin - real: Vic Hughes
Merlin, enfant, a ete confie par sa mere a une famille de forgerons ou il apprend les arts noirs sous les auspices de la grand-mere au grand daim de son pere adoptif. Lorsqu’un seigneur saxon arrive pour l’emmener pour subir un horrible sacrifice, Merlin essaye de se sauver grace a ses pouvoirs. Mais, il se pourrait bien qu’il ne maitrise pas encore assez ceux-ci.
Un episode (trop) court, ne narrant qu’un petit “episode” de la vie (que l’on devine etre nettement plus longue et passionnante) du magicien. Ca tombe bien, la television britannique justement va se fendre d’une serie (The Boy Merlin TV (1979) ) ou plus de temps sera consacre aux exploits du jeune mage. Bon comme en-cas (meme si tres dedramatise par rapport au recit).
3.75 / 5
The Man who hated Children – real: Neville Green
La “gueguerre” entre un vieillard irrascible (membre du conseil municipal) qui deteste les enfants et une bande d’enfants (qui le lui rendent bien

) prend une tournure plus sinistre lorsque le vieil homme se decide a pieger ses adversaires. Heureusement, les esprits de Peter Pan et Wendy qui resident dans un parc veillent…
Un excellent petit episode assez “feerique” sur lequel plane plus que l’esprit de J.M. Barry que celui de Rod Serling. Si le final est reellement inattendu (dans sa forme), manque neanmoins la petite “morale” si chere au createur de The Twilight Zone TV (1958). Excellent quand meme.
4.00 / 5
The silver Apple - real: Gabrielle Beaumont
La reine du royaume pour trancher de qui de ses deux fils deviendra roi, envoit les deux en voyages a la recherché d’artefacts magiques. L’un des deux, le plus reveur trouve le chemin vers un etrange pays sans soleil et y fait la rencontre d’une charmante jeune fille…
Episode 100% feerique, mais manquant de tonus dans sa realisation, d’inventivite dans son scenario et de moyens dans ses effets speciaux. A reserver aux plus jeunes, les autres risquent de trouver le temps (tres) long

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3.25 / 5
Honeyann - real: Pamela Lonsdale
La famille d’un chanteur de rock vieillissant decide d’engager une jeune fille de maison pour aider leur (acariatre) nounou. Tres vite cette derniere se prend d’une tres ferme animosite pour la nouvelle venue. La jeune fille soupconne quant a elle que la vieille femme est une sorciere, et connait egalement quelques tours de son cru…
Excellent petit episode ou une partie du casting n’est visiblement pas ce qu’elle semble etre et aurait facilement pu etre adapte en une production plus large (et longue), car au final un peu prisonnier du format (serie TV de 30 minutes). Laisse un serieux gout d’encore. Tres bon donc.
4.0 / 5
Comme beaucoup d’autres series anthologiques, la qualite varie d’un episode a l’autre. Si la qualite “technique” ne varie en fait que peu (elle n'est d'ailleurs pas exceptionnelle, non plus

), l’interet des histoires est tres variable, notamment dans le public que celles-ci visent.
Ajoutons aussi, que d’une saison a l’autre, l’approche du fantastique (et son public) varie considerablement, que l’on est tente de se dire qu’il aurait peut-etre ete judicieux de decouper non pas la serie en trois saisons, mais en trois series distinctes.
Quoiqu’il en soit, une “curiosite” et donc recommandee (au moins) aux paleontologues du petit ecran.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.