Die - Dominic James (2010)

[comte vonkrolock]

Six inconnus se réveillent prisonniers d'étranges cellules vitrées au sous-sol d'un immeuble. Un mystérieux bourreau leur propose alors de laisser le hasard décider de la suite de leur captivité. Que font-ils là ? Survivront-ils ? À eux de lancer les dés pour le découvrir…

Encore désoler pour le terme, mais se énième batard inspiré pour l'ésthétique d'un Sin City (les images de synthèse de la ville son criante) et pour le principe de SAW est vraiment nul. Et c'est bien là ou le bas blesse et qu'on voit la différence entre un réalisateur/scénariste de talent et un simple copieur qui essaye de se donner des faux airs de petit malin qui a pondu un scénario tout mou du genou.

Regarder dans une indifférence assez total pour une fin tiré par les cheveu qui abouti a un des passages du premier Tomb Raider allez zou a la poubelle

[Superwonderscope]

Clairement un ersatz de Saw (et de ses suites), mais sans le gore et le torture porn. Car si la structure se ressemble (les prisonniers sont victimes d'un pseudo-jugement qui leur permettront (ou pas) de "renaitre" en ayant frôlé la mort. Sur simplement un jeté de dé. Les victimes et leurs bourreaux sont jugés en fonction de la manière où ils ont voulu mettre fin à leur jour.
On y ajoute un flic (Danny Glover dans Saw, Caterina Murino ici) qui enquête en parallèle et le tour est joué.
Maintenant, l'ambition est ailleurs. si la notion de morale e de valorisation de l'existence semble présente, c'est pour mieux jouer de cela au final. C'est, à mon sens, que le film rebondit un peu mieux - mais trop tardivement.

Le film vire alors

Spoiler : :

à la parabole sur les religions / les sectes, la manière de laver le cerveau pour créer des "disciples", d'embrigader des recrues

et le rapprochement de certains dérapages comme

Spoiler : :

la scientologie

qui ont poussé l’ambiguïté assez loin pur semer le trouble. La fin du film est symptomatique. je ne pense pas qu'elle soit tirée par les cheveux comme le comte ci-dessus, mais le fruit d'une certaine logique qui apparait au fur et à mesure. Ainsi la notion de "nouvelle vie" dans la pub dans le journal que lit Elias Koteas au début du film, et qu'on retrouve également à la fin. D'où la méthode de recrutement sectaire, et qu'on toruve d eplus en plus désormais dans certains organismes de formation professionnelle...

Ceci posé, le scope est joliment utilisé. le fil ne repose pas sur des effets chocs (il n'y en a aucun). Mais ca demeure inévitablement répétitif au bout d'un temps et le rythme cale en plein milieu. Routinier, car suivant un schéma connu. C'est assez dispensable. Mais dommage, car notait d'une ambition certaine dans le propos.

Vu sur le DVD Z2 Wld Side de facture honnête, mais le rendu numérique des SFX m'a quelque peu géné. Une sorte de halo baigne le film...curieux; Un rendu voulu, certes, mais qui ne m'a pas enchanté.
87mn
2,35:1 16/9
5,1 DTS anglais avec stf relativement peu intéressant sur les effets. Décevant, manquant de relief.

[Lord Taki]

Ca passe sur Ciné + Frisson en ce moment et cela se regarde mollement.

La renaissance fait énormément penser à SAW sauf qu'il n'y a ni malaise ni tension ni ce que vous voulez en fait.

Sans intérêt.