Au bout du conte - Agnès Jaoui (2013)

[Machet]

Je vais au cinéma deux fois par an, et boum, je me plante.
Je suis pourtant un amoureux de leur cinéma... mais pas cette fois-ci.
C'était très moyen. Ils n'ont pas grand chose à dire ici...
La métaphore filée autour du conte est beaucoup trop appuyée.
Le jeu de Jaoui déteint pratiquement sur l'ensemble du casting, ça en devient gênant.
A part Bacri qui tient encore le coup, et une baffe réjouissante de benjamin Biolay, c'est le calme plat. Limite déprimant.

La salle était pleine... (moyenne d'âge : 55 ans je dirai).

[Mercador]

Argh, il me tentait bien celui-là pourtant.

[DPG]

Pénible. C'est le sentiment majeur qui se dégage à la vision du nouveau Jaoui / Bacri. Pénible parce que dans le genre "idées de merde à la chaine", le film se pose là ! Du genre ? Du genre d'affubler un des rôles principaux d'un bégaiement alors que ça n'apporte strictement RIEN au film. Juste le plaisir pour le spectateur de se taper un acteur nul qui bégaie pendant 1h30. Super ! Les acteurs justement, parlons en. Jusqu'ici, je trouvais que c'était une des forces de son cinéma. Sauf que là, à force de rassembler un cast de potes / fils de / intermittents qui doivent faire leurs heures alors aidons les on est de gauche, c'est un peu du grand n'importe quoi. Bacri fait du Bacri, Jaoui idem, bon, on aime ou pas, mais on est prévenus. Mais alors pour le reste, c'est la cata à peu près à tous les étages. Mention spéciale aux deux jeunes, aussi transparents l'un que l'autre... Ajoutez à cela un "hommage / clin d'oeil" aux contes à peu près aussi fin et discret qu'une analyse de la géopolitique africaine par Thierry Rolland et JM Bigard, un sens de l'image toujours aussi proche du néant, et ça commence à déjà faire pas mal...

Reste qd même quelques trucs à sauver, heureusement. Les dialogues sont plutôt pas mal. J'ai quand même ri à plusieurs reprises, notamment tous les passages avec Bacri, clairement le haut du panier du film à mes yeux. Quelques bonnes idées, ici ou là, une Jaoui aussi assez cruelle / lucide avec elle-même, quand elle évoque discrètement son vieillissement, le temps qui passe... Puis un sens de la situation qui peut fonctionner, les passages en voiture notamment, avec Bacri / les enfants, les réunions de famille.. On retrouver par moments le mordant et l'efficacité des premières œuvres du duo, mais ça reste trop peu, trop éparpillé, noyé au milieu d'un ensemble qd même très inégal... Voilà, j'ai passé un moment correct durant les 50 premières minutes, puis la 2e heure a pas été loin du supplice.. Je repensais aux Gérard qui avaient nommé Jaoui dans la catégorie "Gérard du réalisateur qui fait toujours le même film, mais en un peu moins bien à chaque fois" et ça résume malheureusement assez bien le film (et la carrière).

[Machet]

Je repensais aux Gérard qui avaient nommé Jaoui dans la catégorie "Gérard du réalisateur qui fait toujours le même film, mais en un peu moins bien à chaque fois" et ça résume malheureusement assez bien le film (et la carrière).

en carrément moins bien je dirai pour le coup.