End of Watch (2012) de David Ayer

[comte vonkrolock]

Si David Ayer m'avait laisser sur un très moyen Street Kings (Au Bout de la Nuit) il revient très fort avec se film, encore un des plus gros loupé de ma part de l'année 2012, c'est simple il rentre directement dans la catégorie des meilleur films de l'année impossible de faire l'impasse dessus.
Etonnant d'ailleurs qu'il n'y est pas eu un sujet ouvert....

Ayer opte pour le choix de la caméra embarquer. La différence par rapport aux autres ?? C'est que l'adoption de cette mise en scène est totalement justifier et avoir des acteurs confirmer derrière la caméra fait bien toute la différence. Une réalisation mûrement réfléchi et efficace, voir a se titre la scène de l'incendie Prenant de bout en bout.

Un croisement percutant entre la série documentaire COPS et The Shield. Une BO des plus accrocheuse. Jake Gyllenhall prouve encore une fois que l'acteur de Dennis Darko sait faire les bon choix. Il est tous simplement bluffant, au sommet de son art, avec son partenaire Michael Peña ils sont habités par leurs rôle, et bouffe l'écran a chaque secondes. S'est spontané, une réel empathie se créait autour de ces deux fonctionnaires de police. Ont fini vraiment par avoir peur pour eux. Un vrai sentiment de fraternité qui ne lâche pas son spectateur. Les patrouilles s'enchaine a un rythme infernale dans les rue chaude de South Central.

C'est extrêmement bien foutue du grand art, une belle maitrise technique et artistique de la part de son réalisateur.

Vu sur le BR éditer par Metropolitan.

[Lord Taki]

Suis d'accord avec Serge. Gros loupé au cinéma pour moi aussi.

On est à la croisée de la caméra embarquée, du found footage mais la réalisation sait redevenir presque classique puisqu'on oublie régulièrement le parti pris.

Plusieurs scènes marquantes et cette fin

A revoir en VO.

[MadXav]

J'ai l'impression que le film est passé inaperçu en salle.
En fait, moi je ne l'ai pas vu passé alors que je matte grosso modo 5 à 10 films par mois. Étonnant.

Bref, je me suis rattrapé à domicile et je dois dire que malgré une inquiétude certaine, j'ai beaucoup aimé. Mon gros doute, c'était la caméra subjective parce que je trouve qu'on use trop du procédé ces derniers temps et que c'est assez pénible. Dans END OF WATCH, on a de la vu suggestive, du found footage, mais en réalité ça s'intercale avec des prises de vue classiques, lesquelles représente environ 50% du métrage. Le mélange fonctionne bien. On ne pose jamais vraiment la question et pour une raison : Le film est sympa. Les acteurs sont bons, l'histoire est prenante, le rythme calme mais suffisamment rythmé. On pense régulièrement à THE SHIELD, avec ces gangs au fonctionnement assez flippant, et ces moment de grande violence. Le tout nous amène de surcroit jusqu'à un final qui claque bien.

Bon film, rien à dire.
Enfin oui: les séquences subjectives ne sont pas polluantes, mais le procédé n'a ici aucun intérêt. On aurait pu s'en passer totalement en fait.

[comte vonkrolock]

Enfin oui: les séquences subjectives ne sont pas polluantes, mais le procédé n'a ici aucun intérêt. On aurait pu s'en passer totalement en fait.

Tous le contraire pour moi c'est bien là, ce qui fait tous l'attrais de ce films, la mise en scène utilise constament se procèder, mais c'est tellement bien intégrer. David Ayers est un vrai réalisateur c'est bien peut-être ce qui fait la différence par rapport au autres films fait sur le même procéder ?!

[MadXav]

Tous le contraire pour moi c'est bien là, ce qui fait tous l'attrais de ce films, la mise en scène utilise constament se procèder, mais c'est tellement bien intégrer. David Ayers est un vrai réalisateur c'est bien peut-être ce qui fait la différence par rapport au autres films fait sur le même procéder ?!

Bof. La mise en scène n'utilise le procédé que sur 50% du film environ. Et les séquences à la troisième personne n'ont rien à envier aux autres. Perso, j'ai trouvé que la présence que la caméra dans les mains du héros (et les dialogues qui en découlent) était le petit truc "pénible" du film, le truc pas réaliste du tout. S'en passer était très facile et nous livrer un film normal n'aurait rien eu de déshonorant, bien au contraire.

[comte vonkrolock]

Il me semble que le procèder du caméra porté ou a l'épaule est ulitisé durant tous le film, aucune histoire de pourcentage. Le point de vue par contre et je te rejoind la dessus, n'est pas toujours la caméra porté par les deux protagonistes en effet, mais la façon est bien là même (façon documentaire)
Ce qui ma plu c'est cette maitrise que d'autre survole complétement comme par exemple Chronicles, les Chroniques de Tchernobyl, la liste serais longue comme le bras de Mister Fantastic pour tous les énumérés.

[MadXav]

Ah oui donc on est d'accord sauf qu'on ne s'est pas compris.
La vue subjective, c'est la vue à la première personne. C'est ça qui n'est utilisé que pour la moitié du film et qui m'a paru très dispensable.
Après la caméra sur l'épaule, ça ne m'a pas gêné du tout, bien au contraire, c'est totalement dans le propos, très bien foutu, très lisible donc pas de souci.

[fiend41]

j'ai regardé faute à une mauvaise chronique je ne sais plus où. à croire que de +en+ certains tapent du pipotron pour parler d'un film ! .

et j'ai donc été assez déçu du déroulement puisque je croyais qu'il allait se passer bien autre chose.. mais plus que la fin, le truc qui laisse couac, c'est la scene avec le "petit" truc dans l'oeil

[savoy1]

Hormis sa forme, ce qui a marqué au sein du polar, lors de la sortie salle de l'année dernière, c'est vraiment le sujet de ce film. Pour la première fois depuis bien longtemps, cela ne traite pas de la corruption et du combat de celle-ci par un officier aux vertus morales. Cela ne nous assène pas que tout va mal au sein de l'administration policière. Et pourtant, c'est tout sauf un film à la gloire de l'interventionnisme. Juste un sujet sur des travailleurs, leur taff de tous les jours, les risques du métier. Leurs vies, leurs potes. Qui remet l'humain, dans sa condition naturelle et sociale, au centre du dispositif.
Preuve en est la scène finale, toute dévouée à son (ses) sujet(s), replaçant, par sa présence dans le montage, le goût de vivre en mémoire, au moment où les lumières se rallument, malgré les aléas de nos sociétés.

[Plisken]

Le "Colors" des années 2010. Percutant et bluffant.