Boooon, ben c'est "autre"
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Ce qu'il y a de mieux : le look de Bunyan. Pour une série B (voir C), c'est assez soigné. SFX de l'équipe de Robert Kurtzman. le costume général fait assez BDesque, ce qui colle à l'esprit du film. En gros, Bunyan a eu une maladie rare qui le fait grandir démesurément, tout en gardant l'esprit d'un enfant. Amoureux de la nature, il massacre tous ceux qui ne le respectent pas. (en gros, il a un trauma expliqué au bout d'une heure de film).
En fait, on substitue Bunyan à King Kong, et le tour est joué. Il n'est pas un maniaque en goguette, mais bel et bien un gamin perdu, si bien que le scénario joue de cela. Surtout face aux connards de la ville (cf scénario de Ticks, quasi-identique sur la structure) venant pour un programme de réinsertionen pleine nature afin d'éviter la prison. Et, évidemment, ils commettent l'irréparable. Joe estevez en roue libre assure le show. C'est même le meilleur.
Ca se veut semi-parodique mais le problème est que le film ne va pas au bout de son concept. Des moments assez drôles noyés au milieu d'une certaine médiocrité.
NB : il y a un acteur black qui BIEN SUR ne survit pas, et meurt de manière totalement idiote.
Le reste : pfffff, même si je ne me suis pas ennuyé, c'est parfois limite amateur. Il y a des effets numériques qui sont tout bonnement ignobles. le pompon : le bovidé bleuâtre aux yeux décatis : on frise l'hallu, tant ça ressemble à des SFX faits il y a 20 ans. Même la séquence prégénérique avec son sang numérique fait tout moche. C'est ahurissant de laideur. même Mighty Peking Man ou encore Yeti font largement plus soignés.
Le générique de fin annonce au bout des 94 mn que Paul Bunyan sera de retour. Ouhla.
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. Avec un quelconque malheur, générant à peine 770 $ de recettes 