
L'irlandais Finian et sa fille Shanon s'installent aux Etats Unis dans un coin de campagne nommé la vallée du bonheur. Finian a apporté avec lui en secret un trésor volé à un lutin...
Après la petite comédie "Big Boy", Coppola tourne son second film de major, à nouveau pour Warner, avec "La vallée du bonheur", dernière comédie musicale à mettre en scène Fred Astaire. Initialement monté sur scène dans les années 40, ce spectacle mélange deux choses : une chronique de la vie dans le sud des etats unis, avec son racisme incarné par un riche sénateur conservateur ; et tout un folklore irlandais à base de leprechaun. A mi-chemin entre "Brigadoon" (en particulier pour les numéros musicaux dans des décors campagnards) et "Darby O'Gill et les farfadets", "La vallée du bonheur" n'égale aucun de ces deux films. L'histoire paraît toujours un brin débile, le ton est souvent celui de la grosse farce, la mise en scène mal assurée... Cela dit, certaines scènes surprennent (la première scène avec le sénateur) et "La vallée du bonheur" a du rythme et de l'énergie à revendre. Si bien que malgré son côté brouillon et infantile, il se regarde sans ennui.
Vu sur filmotv farniente, dans une copie 2.35 16/9 assez moyenne (pas mal de saletés et moirages). VM anglaise stéréo STF.
