Grabbers - Jon Wright (2012)

[comte vonkrolock]

Après que des créatures marines géantes et belliqueuses aient envahi une île irlandaise, ses habitants découvrent que seule l'ivresse peut les prémunir du danger…

Bon petit film se passent dans une communauté irlandaise typique. Avec tout ce que ça implique de gros buveurs locaux, dont un flic abonné au troquet du coin suite a une déception amoureuse
Les acteurs sont impeccable mention spéciale au couple qui tient le pub qui fait presque authentique de l'actor studio

Quand a ça créature même si elle arrive tardivement, s'est rudement bien fabriquer l'interaction avec les personnage et le décor est sublime. Bref une petite série B fantastique qui se laisse méchamment bien voir un samedi soir

Vu sur le DVD MM de la belle ouvrage

[Superwonderscope]

Que c'est bon!



Excellent film horreur/SF irlando-anglais qui n'a pas oublié d'être intelligent, drôle, impertinent en cours de route.
Certes, le film avec alien tentaculaire n'existerait pas sans Shaun of the Dead auquel le film fait immanquablement penser (ce qui à mes yeux n'est pas forcément une bonne chose). Malgré cela, le ton du film trouve sa propre voix. Personnages attachants, décalés, avec un côté communautaire pour une fois pas replié sur lui-même, comme le fim de genre dépeint généralement les iliens (genre Doomwatch ou le récent Dorothy, entre autres).
Ca rejoint la veine sociale horrifique britannique, quelque part. Et en plus, c'est en scope, et le réalisateur donne à pleine mesure l’avantage de l'écran large. des plans sublimes, qu'il s'agit d'extérieurs comme d'intérieurs, avec de très beaux éclairages.

Et les SFX sont superbes! La créature s'insère parfaitement dans l'action, y compris ses petites saloperies qui éclosent. Noter la référence à Gremlins dans le pub
Ca n'oublie pas d'être violent et gore, mais ça reste diablement fun.
le scénario ne s'embarasse pas vraiment de fiorirture et des personnages sortent de l'écran (comme Russell Tovey) sans qu'on comprenne vraiment pourquoi.
Et surtout, un gigantesque pied-de-nez à la morale ambiante qui règne habitullement sur le film de genre et sur le politiquement correct. A savoir que pour être sauvé, il faut juste

Spoiler : :

se bourrer la gueule méchamment jusqu'à avoir un taux d'alcoolémie monstrueux, car la créature ne supporte pas le sang alcoolisé

Bref, de la série B rythmée, drôle, et qui plus est filmé plus que correctement, dotée de moyens supérieurs. Ca aurait pu sortir au cinéma... même si sur le territoire irlandais et anglais, le fim s'est pris une méga rouste en 2012, sorti un peu n'importe comment en plein mois d'aout.


Vu sur le Blu Ray anglais d'excellente facture, avec un son précis mettant magnifiquement en avant la partition musicale (superbe). Piqué d'image nickel, contrastes réussis, couleurs au top..., vraiment du beau boulot.
Bourré de bonus : commentaire, making of, behind the scenes, outtakes, trailer...

2.40:1
DTA HD MA 5.1
sta
1h34.

[KX69]

Je rejoins votre avis sur cette série B sympatoche. Les paysages sont superbes et les acteurs très biens: l'acteur principal à un peu la tête de Philippe Léotard, l'héroïne joue bien les filles bourrées et les autres ont tous des tronches sympathiques et bien choisies.

[Manolito]

Découvert avec 10 ans de retard ce petit film irlandais taillé sur mesure pour les festivals de cinéma fantastique (il en a fait 5 rien qu'en France !), comédie de science-fiction marchant effectivement sur les traces de "Gremlins" et autres "Critters". Mais il adopte un ton totalement britannique, irlandais pour être plus précis, déroulant son récit sur une île isolée. Ce qui rappelle d'autres productions insulaires, comme "L'île de la terreur" de Terence Fisher et autres souvenirs de Quatermass. Le jeu des acteurs est agréable, l'ambiance modeste et sympathique, les effets spéciaux très corrects, surtout rapportés au petit budget. L'idée des aliens allergique à l'alcool dans une communauté buveuse de bière est amusante. "Grabbers" est bien fait, largement au-dessus des cochonneries SYFY channel pondues au kilomètres en ces temps pré-Netflix. Pourtant, j'ai quand même trouvé le temps un peu long, surtout vers la fin où j'avoue que j'en avais un peu marre.