
Une petite coccinelle qui a perdu sa famille se réfugie dans une boîte de sucres oublié par des campeurs en montagne. Elle va devenir ami avec des fourmis noires, lesquelles vont combattre les redoutables fourmis rouges...
D'abord une série de courts dessins animés TV (Minuscule, la vie privée des insectes), Minuscule vient d'être décliné sous la forme d'un long métrage (Minuscule, la vallée des fourmis perdus) qui sort le 29 janvier. Il s'agit d'un film en images numériques (pour les insectes) et images réelles (la plupart des décors), ayant la particularité de ne contenir aucun dialogue (les insectes s'expriment par bruitage). Le résultat est sympathique, amusant, jamais gnangnan ou sirupeux. Il y a une volonté de faire un peu un film d'aventures épique, en particulier avec le long siège de la fourmilière. Techniquement, tout n'est pas parfait, la résolution de certains plans est brouillonne, certains moments 3d ratés (les fondus enchaînés = migraines garanties !). Cela dit, on se divertit devant ce bestiaire minimaliste et amusant, offrant un spectacle sachant s'éloigner des canons d'une animation hollywoodienne.
Vu en avant-première cette semaine au ciné cité les halles.