Animal - Brett Simmons (2014)

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Superwonderscope
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Animal - Brett Simmons (2014)

Message par Superwonderscope »

Le réalisateur de l'intéressant HUSK vient de mettre en boite Animal pour le compte de Flower Films (Drew Barrymore!). News :

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9216

et film annonce très eng ageant:

https://www.youtube.com/watch?v=U5oqL27Wgxs
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superwonderscope
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Re: Animal - Brett Simmons (2014)

Message par Superwonderscope »

Vu sur le BD US, qui est de qualité très honorable - très bonne piste sonore, qui met bien en évidence la zique de Tomandandy.

Réalisé pour le compte de la défunte chaine Tv Chiller, un film d'attaque animale calibrée mais qui met en avant les qualités d'un réalisateur inventif, qui donnerait des films sortant du lot si on lui donnait des scenarii moins stéréotypés.

En dessous de Husk, mais pas loin. Il y a les mêmes qualités et les mêmes défauts. A savoir : une mise en scène alerte, des personnages rentre-dedans, interprétation fun. Mais un scénario qui ne réinvente pas la roue, tente quelque peu de sortir des chemins battus mais pas trop. A savoir deux groupes distincts pourchassés par une créature - et qui se retrouvent dans (ahaha) une cabane dans les bois. Mais il semble que la créature les a en fait conduit délibérément dans cet endroit pour une raison particulière. Et des dissensions qui se créent dans le groupe hétéroclite, se fissurant jusqu'à commencer à sacrifier certains. Amusant de voir un gay rattaché au groupe, parfois flamboyant - mais qui se révèle un combattant de première, tout comme le héros même alpha du groupe
Spoiler : :
qui se retrouve en fait le premier à y passer
, étonnant, tout comme le fait d'avoir
Spoiler : :
le héros qui a en fait une double histoire d'amour avec sa nana et le gay en question
. Elements périphériques mais inédits dans ce type de films, tout comme le fait qu'il semble
Spoiler : :
que les locaux soient au courant de la présence de créatures mais laissent faire
Le film appuie assez peu sur le gore, même si c'est parfois violent, mais plus sur l'évolution du groupe face à la menace.

Comme le réal l'indique, l'ouverture est une référence directe à the Thing dans sa construction. Le film a été tourné en extérieurs, de nuit donc assez complexe, mais qui donne un élément parfois sauvage aux décors, très brut. Très beaux éclairages et photo de nuit au top.

Les créatures de gary J.Tunnicliffe est plutôt sympa, à l'ancienne (pas de CGI) - mais ressemblent curieusement à celle de Feast (du moins dans mon souvenir, avec la dentition proéminente et la gueule agressive).

Le film ne cherche pas à révolutionner le genre. C'est énergique dans la caméra, avec des personnages qu'on aime bien détester - et un scénario somme toute bateau malgré quelques tentatives de sortir d'un chemin balisé.
82mn rondement menées et un final qui, évidemment, laisse ouverte l'aventure des bestioles.
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