Un petit jeune fils de riche sénateur( David Mendenhall) vient sur le continent africain chaperonné par Dom deLuise. Il ont pour guide MOzambo (Jimmie Walker). Ils tombent sur un singe supra-intelligent qui se met à parler, sous les yeux du méchant Capt Makcintosh (JHerbert Lom) qui souhaite le vendre à un cirque.
ATTENTION LES YEUX!
Adapté par Mehanem Golan himself de récits pour enfants sortis en Israel, j'avais un souvenir assez affreux d'un truc limite raciste et débile.
Bon, c'est bien débile et surtout fait pour les 6-12 ans à qui ça plaira sans aucun doute. C'est en fait moins raciste que je ne pensais, les méchants et débikles de l'histoire étant surtout les blancs et les colonialistes du coin. Herbert Lom en fait des caisses et sombre quelque part dans un néant visuel. Pauvre Dreyfus!
DomDeLuise se lâche complètement dans un rôle nawak, et fait lui-même la plupart de ses cascades. Ils ont quaznd même quasiment tous tournés (le gamin aussi!) en présence d'animaux sauvages
les assurances ont-elles su ce qui se passait?Le pire étant quand même... le singe qui parle - Joué par le célèbre Deep Roy. Dans le genre anthropomorphisme à la con, le film se pose là. Boaz Davidson crève tous les plafonds de la connerie, filme cela comme il peut, car on sent que le budget a pu du être énorme. Les décors ressemblent à ceux utilisés dans les Allan Quatermain. Et ca ressemble aussi à certains d'American Ninja 3, curieusement.
Je crois me souvenir vaguement des 11 000 entrées françaises lors de sa sortie, mais je pense surtout qu'il a du bien se planter partout
C'est d'une connerie monumentale et pire encore, alourdi par une VF atomique (au passage merci à Peter Wonkley pour cette Vestron vintage). En fait, je pense que les doubleurs ont du improviser à certains moments vu le degré de faisandage du métrage. Superbe moment où DeLuise dans la voiture constate la présence d'un lion (qu'il croit faux) sur le toit de sa jeep. Résultat du dialogue vf " J'ai un faux-lion sur le toit"
(pour ceux qui auraient pas compris, référence au Violon sur le Toit de Norman jewison). C'est surytout ce décalage ui m'a amusé, parce que la teneur en rires est inexistante vu le degré assez pathétique (car dirgé vers des gamins aux neurones absents)Et une musique de PIno Donnaggio, à qui ont a envoyé le film pour qu'il fasse la musique depuis chez lui
Mais ceci dit... je n'ai pas vu trop passer les 86mn. Pas trop ennuyeux si on a d'autres à choses à faire en parallèle, quoi.
Une aberration Cannonesque