Un hacker se fait recruter par une corporation qu'il piratait. coincidences ou calculs, il vient à tomber amoureux d'une hackeuse qui elle, agissait pour de bons motifs contre son employeur.
C'est certes un film un peu raté, car trop lent, zappant certaines raisons ou explications. alors que le monde cyber (voire cyberpunk) c'est l'envie de rushs, d'adrenaline, la vitesse exponentielle. (et puis quel dommage qu'aucun film ne reprenne les droits sur le titre musical "Shock to the system" de Billy Idol, car ça claquait !). pourtant si on s'imagine un meilleur background, ça pourrait mieux ressortir, un peu comme le roman sur fonds de désertification où des guerriers new-age cyberpunk s'entredéchirent dans le cyberespace.
comme souligne Cosmodog dans l'autre film "hacker", oui c'est ça qui semble difficile, donner du rythme et de bonnes décharges d'adrenaline à un film de hackers.. pourtant tout bouge à une vitesse dingue en informatique.. (quand je repense à "Operation espadon" et le hacker qui tape au clavier débout, c'était presque amusant
, non décidemment y'a que la scène Cyberespace de "Johnny Mnemonic" qui me fasse frissonner ! )ça aurait surtout été bien meilleur avec un fonds plus sinistre, plus corporatiste jusqu'auboutiste justement. les rebelles contre le système. les héros du clavier contre la machine folle déshumanisée, des IA en quête de nouvelle vie. là ça ne va à peine qu'effleurer ce côté là ; il aurait fallu plus de chocs, ces groupes puissants à peine évoqués, des armes de destruction & virus contre des hipsters névrosés hallucinés se speedant dans le virtuel alors que les vrais missiles fonçent sur eux, que d'autres lançent des bombes magnétiques pour les protéger, le tout mixé dans une quête à une vérité indicible qui mettrait la planète en miettes dans les nanosecondes à venir, bref des récits plus fous que Dantec & Gibson en overdoses de speedballs !.
il faut donc une bonne dose d'imagination pour imaginer un meilleur film, (pourtant les 2 antihéros n'en manquent pas dans leurs parties de jeu imaginaires), mais c'est juste un effet arty flashy (certes réussi mais presque trop classique)
cependant pas si mauvais dans le fond recherché par le scénariste dirais-je, il y a des notions et rappels que derrière des apparences un peu naives, ce film est une partie du jeu d'échecs à taille humaine. mais ça reste trop modeste. décidemment tant que personne n'adaptera "Hardwired /Cablé" au minimum, je vais rester sérieusement sur ma faim
