Michel Vaillant, pilote du clan familial Vaillant, prépare les 24 heures du Mans. Mais les mauvais pressentiments s'accumulent, comme une voiture Vaillant est sabotée au cours d'un rallye quelques mois auparavant...
Début années 2000, les adaptations de BD produites en France tendent à se multiplier, et Besson s'invite avec une transposition des aventures de Michel Vaillant, créé par Jean Graton dans le journal de Tintin.
Besson produit et écrit donc ce film, et le fait réaliser par Louis-Pascal Couvelaire qui venait de réaliser un an avant le film d'aventures "Sueurs" sorti dans l'indifférence un an avant.
A priori, on constate que "Michel Vaillant" a plutôt les moyens de ses ambitions, avec du grand spectacle, du tournage en Irlande, en France et au Canada. Les images sont soignées, l'habillage sonore d'Archive donne une finition ambitieuse.
Certes, les dialogues ne volent pas haut, mais on retrouve l'esprit bon enfant, l'esprit familial de la BD. Hélas, à mi-parcours, avec l'arrivée d'une méchante ridicule, jouée comme une patate par Lisa Barbuscia, on sombre vite dans le très invraisemblable et la surcharge de péripéties improbables, à coup de kidnapping et de changements de pilotes en pleine course au nez et à la barbe de tout le monde (au moins trois !). On s'ennuie, on lâche... Encore raté !
Vu sur ciné + replay, copie 2.35 16/9. VF seulement (tout le monde est postsynchronisé, le film a sans doute été tourné dans plusieurs langues à la fois...).
Dispo en dvd français (il n'a jamais eu droit à un bluray, il faut dire que ça avait été un bide avec moins d'un million d'entrées).
