Alors le résumer est plutôt limitatif, puisqu'on se rapproche plus d'un drame que d'une réel compétition entre sérial killers. Ce Killers à beau être très long (2H17) il tient bien toutes ces promesses. Et il fallait 2H heures pour essayer de résumer cette incroyable parcourt sanglant, mettant en rapport la vie de ces deux assassins. L'un clairement victime du sort, qui glisse complétement du mauvais coté. L'autre plus froid et déterminé véritable artiste macabre dans sa branche le meurtre en série.
Sa commence d'ailleurs de la façon la plus glauque et dérangeante par une scène qui ravira les amateurs de chair fraiche, coté gore ont est servi

Plus l'intrigue se ressert, plus on découvre un film intéressé par la personnalité de ces deux protagonistes, du Japonais qui a vécu un drame personnel qu'il n'a jamais pu surmonter, et vie sa vie de tueur en série comme une forme de solitude.
Au journaliste Indonésien dont la cellule familiale a volé en éclat suite à ces investigations et qui transforme cet accident en rage incontrôlé en recherche de justice.
Un film qui démontre au travers de ces deux destins, la fascination pour l’hyper violence, cette boucherie qui se multiplie aujourd'hui au travers des films asiatiques. C'est assez bien vu même si le message peut-être trop sous-jacent parfois. Il y a tout de même entre le début et la fin, une large différence de traitement qui permet d'y voir une critique de ce voyeurisme à l'écran.
