Vu sur Mazon Prime. J’avais croise le film (par hasard) sur imdb.com il y a deja quelques années et étais plutôt curieux a son egard.
Bizarrement, je croyais que la technique utilisée serait semblable au Bunraku (le theatre de poupées) japonais ou les manipulateurs (tout en noir) se fondent très vite dans le decors et deviennent invisibles alors que les poupées prennent vie devant les spectateurs. Rate donc

.
La technique (une stop-motion utilisant des poupées) est bluffante, expressive et fluide. En fait, c’est TRES décontenançant (bibi a d’abord cru a des CGs!

).
Cote histoire, c’est…euh, plutôt “space”

.
En jetant un oeil sur imdb.com, je me rends compte que Kauffman, c’est Eternal Sunshine of the Spotless Mind ou Being John Malkovich.
J’avais ADORE Eternal Sunshine (decouvert il y a quelques années sur le satellite nippon), mais était perplexe et ai abandonne en cours de route lors d’une deuxième vision cette annee. Real interessant, mais, euh…resolument “different”(?) avec des thématiques auxquelles j’accroche, mais selon les jours (et l’humeur du moment peut-etre), le surréalisme utilise comme vecteur dans les métrages me dépasse un peu trop.
Pour en revenir a Anomalisa, beaucoup aime la premiere partie (jusqu’a l’appel du directeur de l’hotel), et ce, pour des raisons très personnelles. Bien vu, bien traite, jusque dans les details (i.e. la tete qui heurte le bout du lit—un classique qui m’est souvent arrive!

).
Le probleme, c’est qu’apres, le film commence a s’eparpiller, semble se la jouer un peu trop “auteur” et que non seulement ca tourne en rond, mais surtout, ca ne va nulle part…(comme le perso principal en fait). Au final, on a un peu une impression de “tout ca, pour CA?” ou domine l’impression qu’on s’est fait avoir…
D’apres wiki, le film a été partiellement co-funde via Kickstarter ou il était d’abord “vendu” comme un moyen-métrage. En fait, bibi se dit qu’il aurait mieux valu que l’idee du format initial du film (i.e. “moyen” plutôt que “long”) soit respectee.
Une curiosite. A reserver aux curieux donc.
Anomalisa: 3.5 / 5 (fonctionne plutôt bien en tant que “tranche de vie” surréaliste que en tant que film surréaliste (dans son entièreté) )
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.