Je ne l'avais pas revu depuis (ahem) presque 30 ans , et j'étais resté sur un souvenir assez médiocre.
C'est clairement assez moyen pour un Blake Edwards, avec un début pataud et forcé. Maintenant, il est assez clair qu'une fois lancé, le film ne s’arrête plus! Un rythme assez frénétique, qui verse dans l'humour slapstick tête baissée
Conçu à l'origine comme étant un remake/hommage d'un film avec Laurel et Hardy, A Fine Mess enchaine les gags très Tex Avery. On se croirait littéralement dans un dessin animé, croisé avec les Marx Brothers, les Bowery Boys et les 3 Stooges. C'est un grand cri d'amour au cinéma des années 30 (ça commence d'ailleurs dans un film qui semble être une référence à Un Jour aux Courses), aux pires exagérations/ comique de répétition aux gags "hénaurmes". Il y a la "patte" Edwards, indéniablement, et aux songes aux cascades de la Panthère Rose, ou encore la fabuleuse scène du restaurant de Victor Victoria, entre autres.
Curieusement, comme le film n'est pas long, ça a mieux marché cette fois-ci. Je dois avouer m'être bien amusé de ces conneries adultes alignées avec une santé parfois désespérante. En tous cas, il y a de l’énergie à revendre!
Mancini accouche ici probablement de sa pire musique de film. ignoble.
Il s'agit, avec Top Secret, Meurtre à Hollywood et Micki & Maude, du film de Blake Edwards qui a le moins marché en France (65 000 entrées tout mouillé). Il fut également un grave échec public et critique aux USA.
Vus sur le DVD Sony de 2006. 2.35:1 et 16/9, en DD 2.0 stéréo avec stf, qui reste d'une plutôt bonne tenue, et sans artefact notable.