Le Capital (2012) Costa Gavras

[arioch]

J'y allais en me disant que ce serait bien. Et j'ai eu un film assez mauvais. Pas bon parce qu'on s'attend à une critique acérée de la finance, un truc réjouissant ou bien outrageant. Bah, non ! On voie des mecs en costards qui parlent de trucs pas concrets en assénant des vérités du "Ouhla, c'est pas moral" mais on ne nous explique pas vraiment pourquoi. C'est juste l'histoire de gars en costards, pleins de fric et de pouvoir, qui se tournent autour. Le reste du monde n'existe pas vraiment et il n'y a donc pas de démonstration des véritables méfaits du système financier. Il y a bien un plan social qui fait gagner de l'argent, il y a bien un pauv' gars qui dit qu'il est au chomage depuis trois ans... Mais, on semble plus s'intéresser à l'obsession sexuelle du héros pour un Top model. Au départ, on pense que cette intrigue est une machination mais en fait c'est surtout une métaphore qui brouille les cartes. Et les acteurs ne jouent pas spécialement bien. En fait, on n'y croie pas du tout, de bout en bout. Dès lors, la démonstration est creuse, sans substance. Triste !

[leWalrus]

Arioch a bien résumé le truc...

On a Gad qui amène des PSP aux enfants et c'est pas bien.
Gad qui prend l'avion et c'est pas bien.
Gad qui cherche a pas se faire virer et c'est pas bien.
Gad qui gagne de l'argent et c'est pas bien.
Gad qui fait un plan social et c'est pas bien.
etc.

Oui oui, on a compris que gagner de l'argent c'est pas bien

Sinon, bon casting et Gad joue correctement.

[Manolito]

Un film spectaculairement raté et mauvais de la part de Costa-Gavras, réalisateur que pourtant j'aime bien d'habitude !

La première partie n'est déjà pas très brillante, avec la description d'un plan social boursier, lourde, pesamment didactique, n'apprenant strictement rien au spectateur, accumulant les invraisemblances (l'évaluation interne des cadres par les salariés), une interprétation très moyenne, des dialogues de téléfilms et des idées de mise en scène idiotes (les vignettes qui nous montrent ce qu'il y a dans la tête de Tourneuil). Mais bon, jusque là, on ne fait que s'ennuyer.

Puis arrive la seconde partie où on bascule carrément dans le thriller boursier bling bling digne d'un Paul-Loup Sulitzer et tapant complètement à côté de sa cible ! Déjà, arrivé à ce point du métrage, tous les personnages sont tellement débectants et sans nuance qu'on n'est plus attaché à un seul d'entre eux. Les personnages s'avèrent grotesques (Gabriel Byrne), sous-écrit (Natacha Régnier), apparaissent quand ça arrange bien le scénario (la spécialiste de la finance japonaise qui arrive pile au bon moment), le personnage de Tourneuil s'avère totalement incohérent dans ses motivations et ses propos au cours du métrage. La toute fin est totalement nulle et naïve. Et effectivement, le pompon est l'histoire avec le top model, complètement ratée et fastidieuse, même si on comprend vaguement où Costa-Gavras veut en venir (l'argent pour quoi faire, pour satisfaire quel désir ?), c'est vraiment une partie catastrophique de ringardise et de vulgarité.

Costa-Gavras part sans doute d'idées généreuses, mais le film est tellement bête et raté qu'arriver au bout est une vraie ordalie. Ce métrage au discours flou, mélange un peu tout et on n'en retient qu'une indignation confuse.

Les bons films sur la banque et l'argent ne manque pas, que ce soit après la crise de 2007 ("The Big Short") ou dans le cinéma français ("Ces messieurs de la santé", "Le sucre", "L'argent des autres"...), évitez donc celui-ci, qui reste une belle occasion ratée.

Vu sur le bluray français, offert par Arioch !

[comte vonkrolock]

Bien apprécier pour ma part, un film qui pointais du doigt le gros problème, là ou d'autre (les politiques qui en font souvent partis) nommais la finance comme si s'était un type, une banque, sans jamais qu'ont ne puise comprendre la profondeur de ce système bancaire.
Et cette belle répartie sur la fin qui certes généralise un peut le tous, mais se révélé assez vrai dans un sens ou l'ont fait bien tous partie de ce jeu là, même ceux qui ne veulent pas.

Il est clair qu'il est difficile de nommé le grand capital, ces grosses fortunes qui influent sur toutes les places boursière et qui indirectement se gavent et profite de tous les peuples. Il a eu tendance ces dernières années à tourné de main en main, cette minorité qui vivent dans une bulle... comme cacher dans l'ombre et que l'ont ne voit pas souvent. Finalement ils sont assez bien représenté,terre à terre sans nuance, des blocs de glace comme décris dans le film. Reste quelques séquence comme celle du repas de famille qui permet de leurs rendre un peut d'humanité. S'est sûr qu'il y est allez fort et pas qu'avec le dos de la cuillère.

PS: cette histoire de mannequin à été totalement effacer de ma mémoire. N'est rester finalement que les scènes essentielles qui serve le propos du réalisateur qui s'est baser sur un bouquin je le rappel, alors y a-t-il des choses plus techniques dedans certainement ? Costa Gavras à du en élagué pour ne garder que se qui pourrait être compris.

[fiend41]

j'aime bien ce genre de films pour voir le train de vie des 1%, mais voilà un film où je n'ai pas compris grand chose encore sur le grand capital

si une société est bien construite et gérée, si on réduit son effectif on n'est pas censé réduire son chiffre d'affaires ? et bien non, plus on vire plus on gagne .. si on joue dans l'ombre (tout en n'ayant rien apporté vu les fonds vautours ricains décrits à peine et les avocats à qui on fait jouer la partition), jusqu'à la prochaine virée de ces sauterelles pilleuses . tant qu'on peut avoir un yatch et des putes .. c'est vraiment là que part le pognon alors ?

la pétasse? callgirl? nommée top model, est encore plus à baffer que Gad (décidemment encore une tête à claques dans un film de riches après tomer Sisley ou francois xavier Demaison )

mouais ben le repas familial avec l'oncle gauchiste, paye la demeure quand même...

autant porter l'humour noir plus haut, j'aurais bien vu le Punisher à la scène finale faire un massacre

[comte vonkrolock]

la pétasse? callgirl? nommée top model, est encore plus à baffer que Gad (décidemment encore une tête à claques dans un film de riches après tomer Sisley ou francois xavier Demaison )

Pour sûr que le casting aide pas, bien la première fois que j'apprécie un métrage avec un Gad Elmaleh dedans reste Gabriel Byrne toujours parfait et qui avait déjà collaboré avec Costa Gavras sur l'excellent Hanna K.
Et toujours du coté des pourris, enfin sa dépend ou on se place, car après tous le propos est assez simple. Jusqu'où serait ont près à allez pour être simplement bien, pour ce protéger financièrement, d'après bien sûr le personnage jouer par Gad Elmaleh. Comment faire la part entre le superflu et l'essentiel, une question d'actualité puisqu'on est aussi en plein confinement, qu'est se que le nécessaire finalement dans nos grosse société consumériste et de surconsommation.

Ou le chiffre d'affaire, la croissance son constamment mis non pas en parallèle, mais bien devant l'humain dans cette économique. On est bien que des numéros au service d'une minorité qui joue sur ça, allez voilà que je me met à faire du Brazil et du Prisonnier

Difficile d'y trouver une morale, car comme on pouvait le voir en arrière plan dans certains films des années 60-70, une entreprise s'était pas fait pour avoir une morale...

[fiend41]

j'ai repensé qq fois au film et il est quasi transposable au monde actuel politique... on parle bien d'un président, ça pourrait se passer dans un pays.. un peu comme si autour y'avait la World company et lui fait la moyenne des actions à faire ou pas faire et penserait surtout à se gaver au passage.

je me souviendrai toujours des paroles d'un chef en études commerce qui disait, les meilleurs commerciaux font de la politique, c'est le meilleur business qui soit.

mais bon dans le film c'est assez bisounours quand même , un ex-flic et une assistante comme rempart à des ricains et des pourris partout