En effet, un curiosité d'une autre espace-temps. je me demande bien QUI a bien pu penser que mettre 40 millions de $ dans ça allait bien pouvoir marcher auprès du public

. Hormis quelques curieux, fanas de film de genre (et encore)... mais le grand public, certainement pas.
Visuellement, c'est une pure splendeur. Espaces géométriques, couleurs, géographie de l'espace... couplé à une photographie hallucinante de Bojan Bazelli qui n'a pas son pareil pour passer du gothique flamboyant aux espaces metallisés.
Le film fait penser assez rapidement à Traitement de Choc, et en reprend pas mal d'éléments thématiques (dont
tout comme
le tout dans une clinique exclusive). Mélangé à un chouïa de Youth et d'Aux bons soins du dr Kellogg.Et l'argument final du film m'est apparu assez vite
.
Pour mettre du gras autour de l'os, Verbinski lâche quand même la meute : inceste, tortures de dentistes- Marathon Man a été quelque peu détrôné

: la scène où Dan deHaan (un Leonardo di Caprio en devenir)
est assez, comment dire... rude

, anguilles en pagaille, claustrophobie, un peu de gore, du cul... le principe est assez anti-commercial dans son approche. et donc un peu plus ambitieux que la moyenne.
2H26, c'est un peu long par moments, d'autant que le final m'a paru forcé et balancé un peu n'importe comment. je ne suis pas sur de comprendre pourquoi Lockardt change brutalement de comportement et se retrouve une conscience.
Un film amlgré tout risqué, courageux, allant fouiner dans des recoins pas très propres. Déséquilibré, privilégiant parfois la forme sur le fond. Maladroit dans son approche du capitalisme sauvage et de sa dénonciation balourde, rejoint par une conclusion un peu coconne. Mais au final, un exercice bancal mais amplement sauvé par un spectaculaire visuel.
Joli plan final toutes dents dehors (sourire à triple signification!)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?