The Disappointments Room - D.J Caruso (2015)

[Superwonderscope]

Une femme et son fils emménage dans une maison à la campagne, qui se révèle peut-être hantée. Le grenier semble révéler des horreurs.

Du réalisateur de xXx 3, un film qu était resté bloqué suite aux affaires judiciaires de Relativity Media (i.e : leur banqueroute). Le film a été récupéré aux USA pour EuropaCorp qui l'a sorti un peu précipitamment en septembre dernier, avec un certain malheur/indifférence. Il me semble que Kate Beckinsale n'it pas fait de promo autour du film.

Le film n'a pas encore de date de sortie en france (base DTV, visiblement), ni de date en BD/DVD aux USA non plus. J'ai le Blu ray australien... à voir ce PM en mode "pas compliqué l'après-midi" sur un canevas qui semble archi classique.

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Oh punaise que c'est mauvais

Le film hésite en permanence ce qu'il veut être. Une histoire archi- connue de famille qui veut se reconstruire (après la perte d'en enfant ici) et va donc à Patauge-boeufs-sur-nulle-part dans une maison gothique à souhait. Avec fantômes à la clé, passé glauque toussa-toussa. Le fait de jouer sur la paranoïa et la supposée bascule vers la folie de l'héroïne ne fonctionne pas du tout. ca ressemble à tellement de bidules qui sont déjà sortis qu'on se demande pourquoi un tel film a été mis en chantier...

Des grosses erreurs : kate beckinsale teinte en blonde, rouge à lèvres vif, coiffée impeccable même en hystérie totale ou au lever du lit. Même quand elle arrête de prendre ses médicaments et en mode "j'ai des visions partout", elle ne colle absolument pas au personnage borderline que le scénario indique.
Des incohérences et trous de scénario béants et en rafale. Il doit manquer au bas mot au moins 30 minutes voire plus afin d'expliquer des retournements de situation et autres progression dramatique chaotique de la dernière demi-heure. Ne serait-ce que de se rendre en pleine nuit pluvieuse dans un manoir gothique pour se remettre de la perte d'un bébé Lucas Till possède un rôle minuscule, réduit à peau de couilles et strictement sans aucun intérêt.

Spoiler : :

Sa mort

est expédiée en deux coups de cuiller à pot. Pourquoi? parce que. On ne s'attache rien d tout. l'adjonction des amis qui arrivent à la fin est à l'image du film : inutile.

Il demeure &vident au final que le film a du subir une remontage sévère, probablement pour le sauver d'un redoutable ennui... ce qui, m^me à 91mn43, n'y est pas parvenu. Le rendant parfois incompréhensible dans son dernier tiers.

Le problème reste qu'il ne se passe absolument rien dans le film. Caruso tente d'insuffler des scènes de trouille aussi plates qu'une sole.

Deux moment intéressants : des montages alternés (lorsque le gamin regarde la télé et que kate a ses visions), avec des distorsions de son et d'image. ingénieux, mais ça ne dure qu'une minute. rebelote vers le dernier quart, mais trop court pour générer quoique ce soit.

Le film se termine avec un écrabouillage de crâne à coups de marteau, ultra-gore. Pourquoi? Pour réveiller le spectateur? En amateur de film d'horreur, je trouve cela extra replacé dans le film, c'est n'importe quoi.

Et la "vraie" fin est positivement ahurissante de connerie. On a ni plus ni moins

Spoiler : :

l'héorine, sans ses médocs et visiblement tarée, qui tente de massacrer son fils à coups de marteau

mais bon, c'est pas grave

Spoiler : :

son mari compréhensif lui dit que c'est juste un accident, donc, ils peuvent repartir à New York sans problème

. euh... ah bon?


le film surnage un peu grâce au score de Brian Tyler, qui rappelle un peu le travail effectué sur Columbus Circle. Très éloigné de ses composantes boumboumtchakattack de iron Man et autres produits Marvel.

Le film fait 1H24 sans générique de fin qui dure environ 8mn. On sen qu'il manque des pans entiers de film, visiblement beaucoup a du tomber sur la table de montage. Dont visiblement toutes les séquences de la famille des anciens propriétaires. Dommage, car le thème de la fameuse "chambre des déceptions" était plus qu'intéressant. traitement trop banal et massacré.

Bref, une merdasse fumante, joliment photographiée bien pour le cinéma, tant la majeure partie des scènes se déroulent dans la pénombre. Le Blu ray passable ne facilite pas la vision ou alors à voir portes toutes closes pour éviter des sources de lumière.
Je comprends pourquoi Relativity a sombré, ayant quand même largué pas mal de merdouilles aux résultats médiocrissimes.

[Superwonderscope]

je disais que c'était très mauvais. Antoine Rigaud est peut être un peu moisnradical que moins, mais c'est quand même pas très bon non plus

La critique du DVD français (eh oui, pas de blu ray) sorti chez Metropolitan est sur le site:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10443