Sex & Violence - Thom Fitzgerald (2013-2017)

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Superwonderscope
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Sex & Violence - Thom Fitzgerald (2013-2017)

Message par Superwonderscope »

2 saisons à ce jour, par l'auteur de The hanging garden.

Production canadienne supervisée par (surprise) Olympia Dukakis. Qui joue une avocate de victimes, un des rôles principaux qui tourne autour des violences familiales et conjugales. Soit donc une fliquette lesbienne (jennie Raymond) avec des accès de violence qui patrouille avec son partenaire dans les rues de Toronto. Drucie (Jackie Torrens) est une assistante sociale qui place les enfants victimes dans des familles d'accueil. Lordqu'eune jeune femme se fait projeter de l'acide sur le visage par son mari, les vies vont s'entrecroiser de manière dramatique.

Ouch. Comme le titre l'indique, ça parle de violence et de sexe. C'est cru, direct, brutal. Impensable aux USA et en France. Cela montre de manière assez frontale de scènes de cul, en replaçant dans un contexte quotidien. pas de glamour, pas de top modèles : une réalité mise en avant. Avec des corps quotidiens. Aucune volonté de rendre la violence glamour, aussi. Il y a quelques scènes difficiles à supporter et des sujets assez atroces, tous inspirés de faits quotidiens. le premier épisode part d'jà d'un coup de hache ^lanté en plein dos d'une femme :shock: pour enchainer sur des scènes brutes de fonderie de baise assez crue et rudes. La seconde saison mentionne des meurtres rituels d'homosexuels via asphyxiation tout en se faisant culbuter... le tut en fil rouge avec les interactions des personnages principaux, le quotidiens e la justice canadienne faisant face à une réalité qu'elle tente de cacher. Le dernier épisode de la saison 1 est scotchant, à la fois par la violence du propos que de sa représentation.

Les personnages sont quasiment tous en rupture sociale, ce qui n'est guère étonnant compte tenu des cas extrêmes dont ils sont chargés de s'occuper. Je connais quelques personnes dans ce genre de situations et il est excessivement difficile d'en sortir indemne. Il y a l'épisode 3 de la 2e saison qui parle de violence familiale dont des tortures d'enfants et bon sang, dès les premières images c'est glaçant, tout comme la progression dramatique. L'emphase est clairement mise sur la violence faite aux femmes (cela tourne énormément autour de femmes battues, torturées, humiliées par leurs maris) et des impacts émotionnels/physqiues.

Ecrit, réalisé et produit par Thom Fitzgerald, sa camera n'épargne rien. C'est assez centré sur la sexualité des personnages et comment celle-ci influence leurs choix de vie, régit leurs impulsions. On a quand même Olympia Dukakis qui se tape un ménage à trois, impensable de voir la sexualité d'une quasi septuagénaire représentée à l'écran... ici c'est le cas. Si la présence/représentation de multiples hommes et femmes baisant vous choque ou vous repousse, passez votre chemin. Il s'agit bien du quotidien représenter sans fard, sans maquillage et direct en pleine face. Image brute, caméra proche des corps qui ne cherche pas à embellir, loin s'en faut. Et c'est très prenant, quand on veut bien laisser de côte ce que la TV cherche impérativement à rendre joli. Une série qui ose mettre son nez dans des recoins sales de l'humanité, tout en reconnaissant parfois apporter du bien au sein de personnes cassées par la vie.

Enorme succès d'audience sur Out TV, multi-récompensé, la saison 3 vent de démarrer. Un bel uppercut télévisuel.


Sujet remonté par Superwonderscope le sam. août 05, 2017 11:36 pm.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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