
Tourné juste après car Wash et Sergent Pepper Lonely hearts club band, nouveau film comique multi-personnages pour Michael Schultz.
Dans le commentaire du blu ray, il indique avoir voulu faire une sorte d'hommage aux comédies des années 20/30, genre slapstick.
Ribambelle de comédiens moins 'tête de liste" qu'espéré : Richard benjamin est parfait en avocat pétri de veulerie (la séquence du coffre fort dans l'escalier ou celle avec les bikers menés par Meatloaf est excellente)... esprit très "Tex Avery", Cloris Leacman en mère poule mode énervée, Richard Masur en fait des caisses dans le role du fils attardé (pas très Politiquement correct aujourd’hui, comme le dit le réal...). Amusant de voir le mélange de Richard Hatch (Agence tous risques) avec un acteur anglais plus classique comme Robert Morley (Theater of Blood) ou Roddy McDowall, Scatman Crothers ou Richard Mulligan, parfait en idiot de service... pas tant que ça, au milieu d'une frénésie qui s'étale quand même sur 1h56 (générique compris, avec une affreuse chanson de fin et une zique pauvrette).
Il y a un gros balourd nommé Lars, responsable d'une salle de sport pitoyable, joué par Arnold Schwarzenegger, qui montre l'étendue de son jeu d'acteurs.
En fait Schultz s'évertue à donner un rythme rapide au film mais au détriment d'un scénario filandreux qui enchaine les saynètes plus ou moins drôles. certains gags fonctionnent, d'autres sont à la dérive...et d'autant que certains manquent de point final. Tony randall (merde, quoi, randall!) possède un gaga avec un parachute qui se déclenche à l'arrière de sa voiture , et... et ben rien. A plat. Comme beaucoup de gags.
On pense inévitablement à Un Monde Fou Fou Fou, tellement que certains personnages s'y répondent en écho (Rosalind Russell = Cloris Leachman, entre autres=) (idem pour le fils de Rosalind Russel qui fait passerelle avec Richard masur) tout comme la structure du récit.
Ceci dit, c'est moins moralisateur que le film de Kramer... mais beaucoup, beaucoup moins réussi. Moins d'argent, moins d'écran large, moins d'action.
Schultz manouvrE comme il peut mais ça reste par accoups, sans véritables unités. Ca fonctionne cahin caha, pas d’éclat de rires mais quelques sourires... je ne me suis pas ennuyé outre mesure, comptant sur l'abattage des acteurs pour faire passer la pilule. je crois que le film est inédit en France, ayant rencontré un beau flop lors de sa sortie US.
Vu sur le Blu ray Kino Lorber de qualité honorable, typique de films médians des 70's sur le visuel.
1.85:1
sta.
DTS HD MA 2.0 mono
1H56
