Dans la filmo de Johnny Depp dont bibi est un inconditionnel, Mortdecai fesait partie des films encore a voir, ceci est donc fait et grace a Mazon Prime Japan.Beaucoup de monde est à la poursuite de Charlie Mortdecai : des Russes fous furieux, les services secrets britanniques très remontés, un terroriste international et même sa somptueuse épouse… Pour se tirer des situations impossibles qui le guettent, l’élégant marchand d’art et escroc occasionnel n’a que son charme. Il va lui en falloir beaucoup s’il veut s’en sortir vivant et être le premier à retrouver un tableau volé.
Bilan mitige, cependant

Le personnage de Mortdecai est base sur le (anti-)hero de la serie de romans de Kyril Bonfiglioli publiee entre '72 et '76 (un roman sera complete et publie a titre posthume en '99).
Bonfiglioni etant lui-meme un personnage assez fantasque, tour-a-tour: marchand d'art, editeur de magazine (il publiera Science Fiction Magazine de '64 a '66) et romancier d'humour, l'humour etant d'ailleurs une chose qui ne lui fera pas defaut. A ce titre, il se decriera lui-meme comme etant "un escrimeur accompli, un assez bon tireur avec la majorite des armes et un marieur de belles femmes en serie...sachant s'abstenir de toutes choses, sauf de la boisson, la nourriture, le tabac et la parlote...et aime et respecte de tous ceux qui le connaissait un peu". Concernant la boisson, son foie lui en tiendra rigueur, vu qu'il mourra d'uen cyrrhose en '85

Il a apparemment beaucoup investi de lui-meme dans Mortdecai. Ce dernier etant marchand d'art, fantastque, resolumment optimiste, assez roublard et possedant une morale assez "elastique" dirons-nous

Cote ambiance, le film tire beaucoup vers la comedie (co-produite) europeenne voire britanniques des annees 60s (on pense beaucoup a la serie des The Pink Panther, le genie destructeur de Blake Edwards en moins) et a--justement--Peter Sellers (de TPP) ou Terry-Thomas (a qui Depp a emprunte jusqu'au "sourire"

Bref, du tout bon? Malheureusement...non.
Sur le papier, le scenario fait sourire (et sans doute rire), mais a l'ecran, malheureusement non...

La faut a qui, la faut a quoi? 'Pas sur en fait.
Le scenario tient donc de la comedie "classique" europenne, Depp se la joue british comme il faut, entre l'inepte sympathique et l'arrogant irritant, et le tout fait quand meme pas mal sourire, mais JAMAIS rire, sans doute la faute a un rythme/timing qui ne marche jamais vraiment. Donc, plutot la faute au real (Koepp), je dirais.
Au final, bibi a passe un "bon" moment (toute proportion gardee, bien sur), et ce, sans regarder sa montre, mais a quand meme mechamment l'impression qu'on est passe a cote de quelque chose de nettement plus marquant. Dommage.
Mortdecai: 3.25 / 5 (un scenar pas mal, des bonnes intentions, un cast qui "aurait pu" le faire, mais au final, un resultat aussi bizarre qu'une deux-cheveaux qui roulerait a droite sur une route anglaise...Strange, isn't it...? )