Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

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Superwonderscope
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Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Superwonderscope »

QT est en ce moment sur la préparation du tournage sur 1969 avec sa vision de l'histoire de la famille Manson et la mort de Sharon Tate, qui sera jouée par Margot Robbie. Le titre du film n'est pas définitif, changeant régulièrement...

C'est produit par David Heyman (producteur de la franchise Harry Potter et de Paddington) et sera distribué par Sony. Un montant de 18 millions de $ de budget a été avancé (mais il devrait être logiquement beaucoup plus important : des noms comme leonardo di Caprio ou Brad Pitt circulent pour être au sein e la distribution)
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Re: [Manson Summer] - Quentin Tarantino (2019)

Message par dario carpenter »

Superwonderscope a écrit :C'est produit par David Heyman (producteur de la franchise Harry Potter et de Paddington)
:D
C'est pas Harvey Weinstein qui produit le film cette fois-ci? :D
Superwonderscope
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Superwonderscope »

Le film a chnagé de titre de Manson Summer à Once upon a time in Hollywood, distrubué par Sony.

Et au casting, en plus de Margot Robbie, Leonardo di Caprio et Brad Pitt : Damian Lewis, Luke Perry, Emile Hirsch, Dakota Fanning, Clifton Collins Jr, Keith Jefferson ,Nicholas Hammond, Burt Reynolds, Timothy Olyphant, Michael Madsen et Tim Roth.

Sortie mondiale le 9 aout 2019.
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Mercador
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Mercador »

J'avais lâché l'affaire depuis Inglourious Basterds, mais là je dois admettre que le trailer donne envie de se précipiter en salles :

Fatalis rex
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Fatalis rex »

Moi j'avais lâché l'affaire depuis JACKIE BROWN ! :D Mais idem, on dirait qu'il revient à ce qu'il fait le mieux. Il y a un côté PULP FICTION, avec une inspiration scorcesienne dirons-nous. Et en prenant de la bouteille, Di Caprio et Pitt commencent à avoir un physique intéressant à la Robert Redford.
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par bluesoul »

J'avais lâché l'affaire depuis Inglourious Basterds,
Moi j'avais lâché l'affaire depuis JACKIE BROWN ! :D
Pour ma part, j'ai JAMAIS aime Tarantignolle alors :D

Par contre, j'aime bien le trailer. J'ai quand meme du jeter un oeil a imdb.com et Wiki pour voir si Manson et la "famille" avaient encore quelque chose a voir avec le bidule parce que franchement, y a RIEN dans le trailer qui aille dans ce sens... :? Reponse: oui.
Di Caprio et Pitt commencent à avoir un physique intéressant à la Robert Redford.
J'avais pas capte que c'etait Pitt a la base! :shock: Je trouve qu'il ressemble enormement a...Jan Michael Vincent qui nous a quitte recemment que c'en est troublant... :shock:
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Fatalis rex
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Fatalis rex »

On le voit un peu, et Bruce Lee aussi, c'est la foire à la saucisse, mais bon c'est le style Tarantino. Je pense que ça va osciller entre le tragique et le comique, c'est aussi pour ça que ça me fait penser à PULP FICTION.

Sinon, j'ai aussi pensé à Burt Reynolds. Moi qui ne supporte pas l'éternelle tronche de jeunot de Di Caprio, là ça commence à le faire.
Modifié en dernier par Fatalis rex le jeu. mars 21, 2019 6:52 pm, modifié 1 fois.
Shinji
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Shinji »

Pas foufou de Tarantino à l'exception de Reservoir Dogs (oui, ça remonte à loin, mais c'est mieux que rien), je trouve que la BA donne envie - contrairement à l'affiche - et le film bénéficie d'un sacré casting !

Et si en plus il y a Bruce Lee, alors... 8)
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Manolito »

Un peu partagé sur ce film, "Il était une fois à Hollywood" ayant quand même ses défauts.

Déjà, il faut savoir ce n'est pas un thriller ou un polar, il n'y a pratiquement pas de scène d'action ou de violence (jusqu'à la fin toutefois). Ce n'est pas vraiment un reproche mais les amateurs du Tarantino habituel risquent donc d'être déçus.

C'est aussi un film qui ressemble plus à un assemblage de vignettes qu'à un tout homogène, un métrage sans vrai fil directeur, dont certaines longues scènes pourraient être retirées sans que la compréhension de l'action en pâtisse : pratiquement tout ce qui tourne autour de Sharon Tate en particulier, mais aussi les nombreuses scènes où Rick Dalton fait l'acteur sous la direction de Sam Wanamaker... Cette absence d'orientation claire de "Il était une fois à Hollywood" est d'autant plus évidente que le final paraît expédié, comme un passage obligé qu'on traite vite fait.
Spoiler : :
Le voyage en Italie est un montage sur fond de voix off ; le final est certes amusant, mais semble plus un passage obligé qu'un moment significatif du métrage.
Mais il y a aussi des choses réussies dans ce film, comme la visite du ranch de la Famille Manson, scène remarquablement tendue ; une reconstitution historique totalement réussie et immersive, un regard attendri sur le Hollywood du temps des stars, les sans grades, les petits jeunes qui débarquent avec des étoiles plein les yeux, ceux qui réussissent, ceux qui échouent, ceux qui ont réussi mais qui sont sur le déclin... Avec évidemment, une palanqué de guest stars, quelques dialogues à rallonge (mais sans aller aussi loin que "Les huit salopards"...). "Il était une fois à Hollywood" est donc pour moi un film plein de défauts, moins carré que "Inglorious Basterds" ou "Django Unchained", mais qui sait aussi prendre son temps, pour le moins bon, mais aussi pour le bon, et qui laisse sur une impression en fin de compte attachante. On en sort avec l'envie de voir et revoir des films, ce qui est déjà beaucoup !

Vu au Max Linder en 35mm à la première séance du mercredi matin, salle déjà pas mal remplie pour un horaire aussi farfelu. Très bonne projection d'une très bonne copie 35mm.
Superwonderscope
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Superwonderscope »

De loin pour l’instant le meilleur film que j’ai vu cette année.
Hyper attachant, avec ces deux mondes montés en parallèle - un Hollywood désuet (le tandem Di Caprio/Pitt) en voie de descente de train. Celui qui monte (Tate/Polanski) et qui se croise de manière inopinée.
K
C’est brillamment dialogué et écrit. Di CapRio, que je n’aime pas, se révèle un putain de bon acteur avec des fulgurances. En effet, le dialogue entre Lui et Olyphant, avec ses erreurs de dialogues, la caméra qui repart de son travelling pour reprendre le dialogue... tout ça en plan séquence, ça force le respect. Un final qui m’a fait exploser de joie (si,si), j’en ai même applaudi de mes 8 tentacules dans le cinéma.

Et puis un film qui possède un méchant qui se nomme DeCoteau, avec en prime Rebecca Gayheart, Brenda Vaccaro et Martin Kove, et un fronton de cinéma Cinérama qui projette Krakatoa East of Java,c’est forcément bien :mrgreen:

Juste avant, on avait des films annonce de ce que je préfigure être des films de merde, avec du CGi degueulasse d’en partout de Gemini Man, Maleficent 2 qui a l'air ignoble, ou les enculés de ta mère nique la police du nouveau film de Grand Corps Malade, C’est quoi cette mamie et autres joyeusetés qui me fâchent avec le cinéma actuel.
Là, j’ai eu le sentiment d’assister à un film exigeant, intelligent, qui évite les travers de facilités du cinéma contemporain - et qui évite soigneusement l’evidence
Spoiler : :
beaucoup dans la file d’attente s’attendaient à être témoin de la reconstitution de la mort de Sharon Tate
. Un final apocalytpique-jouissance qui clôt une décennie/film relais d’un Cinéma qui allait s’teindre.
Très touché par le film.

Vu au Pathe Evreux salle 1 dans un copie charbonneuse, une projection absolument ignoble aux contrastes quasi inexistants, noirs bouchés... couleurs absentes. Au final avec le plan à la grue qui s’eleve Au dessus de la maison, c’est simple, l’ecran Était noir. On ne distinguait absolument rien. A vous dégoûter de vous rendre au cinéma.
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Drac »

Superwonderscope a écrit : mer. août 14, 2019 9:47 pm Vu au Pathe Evreux salle 1 dans un copie charbonneuse, une projection absolument ignoble aux contrastes quasi inexistants, noirs bouchés... couleurs absentes. Au final avec le plan à la grue qui s’eleve Au dessus de la maison, c’est simple, l’ecran Était noir. On ne distinguait absolument rien. A vous dégoûter de vous rendre au cinéma.
C'est vraiment la roulette russe dans ce ciné, surtout la salle 1, l'écran le plus grand, donc le plus exigent, mais c'est pas une excuse, maintenant quand un film est programmé dans cette salle, j'attends une semaine ou deux pour d'aller le voir dans une autre salle. Je crois que la quasi absence de concurrence dans le secteur fait que Pathe en a rien à faire de la qualité.
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Dragonball »

Découvert aujourd'hui, et j'ai vraiment beaucoup aimé ! :)

Un Tarantino plus sobre qu'a l’accoutumé, semblant encore plus personnel que les autres, particulièrement bien écrit et ou le réal évite de faire trop le kéké comme il a généralement l'habitude de le faire !

Celà nous donne donc la chronique assez touchante d'un acteur de série télé et de séries B voyant son univers changer peu à peu, et sa gloire décliner, avec en parallèle sa relation ami cascadeur, en fait plus "homme à tout faire" que réellement cascadeur comme il le dit lui même dans le film !

Avec l'ombre de la Manson Family se rapprochant de plus en plus !

Un film très agréable à suivre donc, principalement grâce à l'alchimie entre Dicaprio et Brad Pitt, deux acteurs jouant sans doute ici dans un de leurs meilleurs films !

Dicaprio s'en sort donc très bien ici mais c'est quand même clairement Brad Pitt qui capte la plus la lumière dans ce film, lui la vrai "star" de celui ci !
Une chose je le suppose tout à fait voulu par Tarantino étant donné que celui ci lui réserve les meilleurs scènes. (Dont celle du Ranch, vraiment super !)

A côté de celà, les apparition de Margot Robbie en !Sharon Tarte ne sont pour la plupart qu'anecdotique, malgré quelques très belles scènes comme celle du cinéma par exemple !

Celle ci reste cependant évidement un élément scénaristique fondamentale du film, même si pour le coup, on ne pourra apprécier celui ci que si on connaît un miniumm la période dont il traite !

A ce niveau je me demande comment ceux ne connaissant pas l'histoire de Sharon Tate percevront l'ironie de la toute dernière partie ! (Tout comme ceux qui la connaissent d'ailleurs et n'ont visiblement pas senti l'entourloupe que préparait comme à son habitude Tarantino ! :) )

Bon après, le film reste un Tarantino hein, et parfois on sent quand même le temps passer hein, surtout, chose finalement logique vu la construction du film, quand Brad Pitt n'est pas à l'écran !

D'ailleurs par parlant de Brad Pitt, difficile de ne pas revenir sur son affrontement avec Bruce Lee dans le film. Une faute de goûts aussi regrettable qu’incompréhensible !

Non pas dans le fait que Bruce Lee se prenne une dérouillé par un obscure cascadeur, mais vraiment dans le fait qu'il soit présenté comme un connard arrogant !

Car dans cette Hollywood de la fin des années 60 que nous décris Tarantino, absolument tout le monde semble sympa et est traité avec bienveillance par Tarantino, que ça soit les producteurs, les acteurs, les jeunes premiers ou même le personnage de Kurt Russel pouvant paraître rude au premier abord, tout le monde est finalement super sympa ! :)

Tout le monde donc, sauf Bruce Lee qui passe pour le dernier des connards et en plus pour un minable en matière de combat !

Alors on pourra dire ce qu'on veut, que Bruce Lee était en effet un connard dans la vie réelle et que c'est juste un film ou Tarantino se fout de la réalité mais donc, si Tarantino se fout vraiment de la réalité, pourquoi avoir fait de Bruce Lee dans son film un mec aussi détestable ?
Pas seulement un type un peu trop sûr de lui qui perds un combat, non, vraiment un mec imbuvable se faisant bien humilié en retour ?
Perso, je comprends pas, mais en tout cas je comprends tout à fait la réaction de la fille de Bruce Lee !

Donc voilà, mise à part cette tache sur le film et quelques petits défauts (Perso j'aurais bien aimé voir la partie en Italie juste un peu plus développé !) "Once upon a time in Hollywood" s'avère être une grande réussite ! :)
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par comte vonkrolock »

Dragonball a écrit : jeu. août 15, 2019 2:30 amTout le monde donc, sauf Bruce Lee qui passe pour le dernier des connards et en plus pour un minable en matière de combat !

Alors on pourra dire ce qu'on veut, que Bruce Lee était en effet un connard dans la vie réelle et que c'est juste un film ou Tarantino se fout de la réalité mais donc, si Tarantino se fout vraiment de la réalité, pourquoi avoir fait de Bruce Lee dans son film un mec aussi détestable ?
Pas seulement un type un peu trop sûr de lui qui perds un combat, non, vraiment un mec imbuvable se faisant bien humilié en retour ?
Perso, je comprends pas, mais en tout cas je comprends tout à fait la réaction de la fille de Bruce Lee !

Donc voilà, mise à part cette tache sur le film et quelques petits défauts (Perso j'aurais bien aimé voir la partie en Italie juste un peu plus développé !) "Once upon a time in Hollywood" s'avère être une grande réussite ! :)
Tarantino n'a jamais caché et presque crier haut et fort que pour lui le plus grand artist martial s'était Sonny Chiba, (re)voir à ce titre encore une fois le premier scénario de Tarantino adapté par Tony Scott en salle, True Romance.
Après sa vision est très romancer, comme tu dis s'est juste le ressenti de Tarantino, un peut comme lorsqu'il se prend la tête avec Denzel Washington sur USS Alabama. Tarantino est une grand gueule, mais aussi un vrai passionné, j'ai beau trouvé ces derniers film naze depuis la 2ème partie de Kill. Et avec du recul ne plus apprécier vraiment que ces vrai réussite Reservoir Dogs son Chef d'oeuvre, et sa réussit critique et publique Pulp Fiction, allez j'y rajouterais l'excellent Jacky Brown (et puis True Romance j'allais l'oublier celui-là :D ).
Sa reste un réalisateur sympathique même si son cinéma reste avant tout distractif avec parfois juste une point de psychologie ou philosophie de comptoir :mrgreen:
Je serais juste curieux de savoir si il a mis quelques choses sur H. Weinstein :mrgreen:
Se moqué de Bruce Lee s'est marrant surtout qu'il est mort y risque pas de venir lui tapez dessus, mais lui s'est construit presque tout seul. Sonny Chiba est arriver en plein dans la grosse vague du cinéma d'action qu'a créer Bruce Lee.... :roll:

La BA donne envie certes, mais est ce que j'ai réellement l'envie de me déplacer pour ça, et voir encore une fois sa vision des choses et attendre pour voir une ou deux scènes qui serait exceptionnelle noyé dans plus de 2H30 de film.... :roll:
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. :D
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par Superwonderscope »

Oui enfin bon, s’arreter A la manière dont est dépeint Bruce Lee (après tout, pourquoi pas? Le film s’appelle « il était une fois... Hollywood » comme commence beaucoup de contes... c’est donc un conte) ou une bande annonce, y’a pas à chipoter: Tu te lèves tes fesses, tu vas au cinéma sur grand écran pour voir un film de cinéma et tu te fais ton avis après!
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Re: Once upon a time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Message par MadXav »

Pas franchement convaincu par ce 9ème film qui m'a globalement paru long, et assez souvent soporifique.

Donc sans surprise, Tarantino avait commencé par nous vendre un film sur l'assassinat de Sharon Tate, et on se retrouve avec un patchwork qui n'a rien à voir. Pas grave, je m'y attendais, ce n'est pas une surprise. On a donc plutôt une chronique d'Hollywood, d'une page qui se tourne, laissant derrière elle un style Hollywoodien, ses Stars, ses genres, ses réalisateurs, au profit d'une "nouvelle vague" faite de hippies, d'Arts Martiaux, de tournage en Italie, etc.

On suit donc un Duo constitué d'une Star sur le déclin, et de sa doublure / homme à tout faire de toujours. Respectivement Leonardo DiCaprio, et Brad Pitt. Pour moi la première erreur du film car si DiCaprio s'en sort correctement lorsqu'il est seul à l'écran, ou en compagnie d'acteurs moins chevronnés, il est systématiquement éclipsé lorsque Pitt est à l'écran. Question de Charisme, de spontanéité dans le jeu, de sympathie... Bref, à tous points de vue, DiCaprio n'est qu'un second rôle un peu laborieux, qui peine à convaincre.
Cet aspect bicéphale est malheureusement accentué par la différence de ton entre les séquences attribuées à chacun. Brad Pitt hérite des séquences funs, des punchlines qui claquent, des moments de tension ou de violence. DiCaprio hérite lui des séquences nostalgiques, tristes, documentaires, laborieuses dans le rythme.
Résultat, j'ai eu le sentiment de voir deux films en un. Un documentaire sur le bouleversement Hollywoodien un peu chiant et pas toujours bien joué via les segments de DiCaprio, et une fiction assez décomplexée et rythmée via les segments de Pitt.

Donc sur la partie "Documentaire" de DiCaprio, je ne vais pas nier une certaine élégance dans la mise en scène, le top étant sans doute atteint avec le plan-séquence cité par SWS un peu plus haut. La scène n'est pas forcément intéressante mais techniquement et en termes de jeu, c'est excellent. La séquence entre DiCaprio et la fillette est également intéressante mais DiCaprio y est éclipsé par la fillette au jeu bien plus naturel que lui ! :shock: Et là encore, c'est long... La seule chose qui n'est pas longue avec DiCaprio, c'est le passage en Italie, complètement foiré, avec une voix-off qui délivre en masse des informations qui n'intéresseront personne. Des clins d'oeil en pagaille aux réalisateurs / films qu'on aime, mais pour qu'elle finalité ? Que Dalle...

Sur la partie "Série B" / Fiction de Pitt on pourra pointer la séquence de Bruce Lee qui ne m'a pas plus choquée que ça. Elle a un but, celui de montrer que le cascadeur joué par Pitt a beau être désinvolte, il n'en est pas moins un dur à cuir. Objectif réussi. On pourra également pointer la violence très excessive / jubilatoire / exutoire du (très prévisible) final, mais on est là dans la pure série B, digne du final de INGLORIOUS BASTERDS. Pitt hérite également de tout ce qui a trait à la Manson Family et là, pour le coup, on a un chapitre particulièrement réussi. Pour moi le segment le plus réussi du film, avec le passage au Ranch. Une tension fabuleuse avec un Pitt pourtant tout en décontraction. LE MOMENT à sauver de cette longue péloche.

Petit mot enfin sur Sharon Tate, la grande oubliée du film. C'est un peu les séquences pour aller pisser ou partir acheter des chocolats La Pie Qui Chante. On s'en fout, il ne se passe rien, on essaye de nous vendre... je ne sais même pas quoi !? De l'émotion ? De la nostalgie ? Quoiqu'il en soit ça ne marche pas.

Bref, pour moi on a un film où Tarantino se fait plaisir, se perd, hésite dans le ton. Un film trop bicéphale, trop lent, trop long. Pas de dialogue marquant, des Guests de luxe sous-exploitées (Pacino, Russel etc.), de rares "grandes" séquences perdues au milieu d'un Patchwork dissonant, inégal, bordélique, mêlant réalité et fiction sans discernement...

Bilan, un film que je peinerai à revoir en raison de ses innombrables longueurs et du manque inexplicable de séquences réellement marquantes. Peut être à mes yeux le film le moins convainquant de son auteur.
Ca va sûrement rafler pas mal de prix en Festival cette branlette de 2h45. En tous cas, ça me semble qualibré pour.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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