Un cerf et une biche se soutiennent dans un hiver rude.. mais c'est un rêve, un rêve que partageaint sans le savoir deux personnes meurtries, l'un handicapé, l'autre autiste, travaillant dans un lieu plus sordide, un abattoir..
subtil et fin et tout autant cassant, entre froid/chaleur, deux mondes se vivent nuit & jour. c'est habile et bien filmé en plus, évidemment y'a un peu de facilité pour débloquer la situation, aidé par l'ambiguité d'une enquête de moeurs en hongrie , mais ce n'est pas gagné pour autant. le film a été primé Ours d'or, par un jury mené par Verhoeven. et quasi naturellement ça s'y assemble.., Aki kaurismaki était juste derrière pour le second prix.
ça m'a fortement rappelé un court métrage vu à la cinémathèque de bercy, où rêver de l'hiver, le vent, le bruit de la tempête, la neige, étaient les seuls saluts d'une prisonnière. c'est le genre de film que j'aurais adoré avoir imaginé, pour l'amour et l'humilité qu'ils portent, une fable onirique sociale qui laisse pensif sur l'humanité, ceux qui se croient dans la norme et les misfits qui sont ptet les plus humains.
