Hellfighters (les Feux de l'enfer) Andrew V. McLaglen (1968)

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Superwonderscope
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Hellfighters (les Feux de l'enfer) Andrew V. McLaglen (1968)

Message par Superwonderscope »

Chance Buckman (John Wayne) possède une société de pompiers de l'impossible :éteindre les feux de puits de pétrole. Appelés à travers le monde pour agir dans des conditions extrêmes.

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Voilà : ça c'est le point de départ assez viril pour un soap opéra de série A. John Wayne et son équipe éteignent un feu... et les femmes arrivent. Katharine Ross, fille de Wayne qu'elle n'a pas connu parce que la maman (Vera Miles, en mode pop) avait peur qu'il se tue à chaque fois. Elle s'est barrée. manque de pot, elle tombe amoureuse du successeur de son père (Jim Hutton).

Mais il sont appelés à travers le monde et les voila repartis pour combattre le feu géant.

et les femmes reviennent : romance, contradiction, wayne se rapproche de son ex, l'amour refleuri-t-il d'autant qu'il est envoyé à l'hôpital suite à un accident et qu'il vend sa société à son nouveau gendre. AAAAhhh, le Duke qui compte fleurette à sa douce, on y croit.

Mais l'équipe est appelé au bout du monde pour combattre un feu géant au fin fond de l'Asie! Plein d'action avec du feu tout partout, des grognements, des lances géantes, de la stratégie, toussa toussa.

Et les femmes reviennent : amour, champagne, engueulades : Katharine, elle veut aller près de son homme dans l'action.

Mais l'équipe est appelé en amérique du sud pour éteindre non pas un, mais trois feux!
Y arriveront-ils d'autant que la vilaine guérilla communiste arrêté pas de les emmerder!


... cette superproduction Universal est aussi conne que longue et mise en scène par un homme au service d'Un Wayne qui n'est pas dans un western, mais tout comme. Mme la musique de Laurence Rosenthal sonne comme un western dès les premières notes. Wayne fait du Duke, il n'a pas à se forcer. mais McLaglen n'est ni Hathaway ou Ford, donc on a un truc solide, avec de superbes scènes d'action - assez ébouriffantes il faut le dire. entrecoupés de trucs limite télévisuels avec des enjeux d'un autre âge. C'est Hotel ou Airport (bien meilleur pour le coup), mais avec des feux. Le final totalement rocambolesque avec les avions qui bombardent rallongent une sauce déjà bien longue.

Le film sera un échec commercial à peu près partout (sauf en Espagne), cumulant à peine 374 241 entrées en France, qui marqua le début de so déclin auprès du public. Hormis Rio Lobo, plus rien ne sera vraiment comme avant pour lui.

Vu sur le Blu ray US Universal, 2.35:1,
121mn
DTS HD MA 5.1 anglais remisé pour la musique et les effets : pas mal du tout. le reste en en central.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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