The Third Day - Jack Smith (1965)

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Superwonderscope
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The Third Day - Jack Smith (1965)

Message par Superwonderscope »

VF : Le Témoin du 3e jour

Steve mallory( George Peppard) remonte d'un ravin, totalement amnésique; Il semble s'être sorti d'un accident. Suivant les indications de son portefeuille, il rentre dans sa famille et se découvre être un être violent, alcoolique, trompant sa femme (Elizabeth Ashley) avec une serveuse de bar (Sally kellerman). mais surtout, président d'une société au bord de tout vendre à un riche actionnaire, au risque de mettre la ville au chômage. jusqu'à ce que le corps comateux de la serveuse ne fasse surface.

Mixant suspense à l'amnésie et fresque familiale, le film de Jack Smight ne réussit pas vraiment à être passionnant sur les deux tableaux.
Sur le côté amnésie et manipulation, il vaut mieux regarder du côté de l'excellent Mirage avec Glenn Ford!
Tourné en Panavision 2.35:1, il ne filme que très rarement en extérieur. Smight se concentre principalement sur les intrigues familiales et pièges tendus; Roddy mcDowall excelle en cousin avide de fric, Elizabeth Ashley ressemble quelque peu à Audrey Hepburn, moins classe, mais oscillant entre perfidie et amour propre blessé.

La narration reprend de temps autres sur peppard (très bien) recouvrant quelque peu des morceaux de mémoire qu'il semble en fait bloquer involontairement; L'histoire se révèle, puisqu'i devient clair qu'il "tait avec sa maitresse au moment de l'accident.

En fait, j'ai pensé à un condensé de sous-Peyton Place, avec intrigues adultérines, grande famille qui se délite, affrontement entre monde des ouvriers (d'où vient peppard) et riche famille industrielle, haine des classes... c'est certes timide, mais ne fait pas vraiment du grand cinéma. Smight n'est pas Minelli, et semble marcher sur les plates-bandes d'un autre film avec George Peppard sorti l'année précédente, The Carpetbaggers - mixant aussi succès, glamour et tromperies (avec plus d'aisance...).

Joli final qui révèle le pot aux roses, tourné lui en extérieur, avec une caméra mobile et du punch. Décors élégants, cadre soigné part belle aux acteurs, moins à l'histoire qui patine et qui trop télévisuelle de par ses enjeux...

Sorti en France le 25 mai 1966, il ne fit qu'une carrière minuscule, engrangeant à peine 2 880 entrées sur sa première semaine parisienne (je n'ai pas à date les entrées province) pour s'évanouir aussi sec derrière.
Edit : le film est sorti en exclusivité parisienne sur une seule salle (ABC), et via la province, accumule 169 955 entrées au final.

Vur sur le DVD Warner Archive, au format, DD 2.0 anglais de très bonne facture, avec une copie propre mais quelque peu terne par moment et une belle solarisation bleue sur latrie bas gauche de l'écran vers la fin.
112mn
16/9e + 2.35:1
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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