Devil's Candy arrive plus d'un an et demi après sa présentation au festival de Gérardmer 2016, une sortie qui valait tout de même cette attente. Un film de festival certes avec tout se que cela implique. Mais un film qui rejoins les très bonne sortie le précédent, comme At the Devil's Door, Blue Ruin, Green Room, qui trouve ça source d'inspiration comme celui qui trône en tête de se cortège le It Follows de David Robert Mitchell et qui conduit a un renouveau du cinéma Fantastique.
Comme l'écris si bien Marc Toullec dont j'ai commencé à lire le bouquin sur Wes Craven (Le Droit à la Peur) contenu dans le digipak de The Hills Have Eyes (1977) le public ayant changer et étant moins réceptif aux références, moins un cinéphile actif. Les spectateurs ont muté d'une certaine manière en une grosse décennie. Le cinéma fantastique revient donc à une forme plus basique, plus primaire. Au fil des années, il se dépolitise, se "désocialise". L'époque n'est plus à la subversion, à la réflexion, à la dénonciation de ce qui ne tourne pas rond dans le monde. Le film d'Horreur se vide de sa substance, de sa matière première qui le faisait tourner jusqu'ici. En gros s'est un cycle...

Ont peut dire que Devil's Candy en fait totalement parti, ont retrouve de cette ambiance que j'avais beaucoup apprécier sur le film de Asif Dapadia avec Sarah Michelle Gellar The Return. Un pays Texans éloigné des grandes villes. Un film qui va droit à l'essentiel je dirais et s'est bien là sa force principale. Finalement Sean Byrne à quitté son Australie presque désertique de The Loved One pour en retrouvé une autre de substitution. Chaque cadre est finement soignée, chaque tableau qu'il soit peint par le personnage qu’interprète Ethan Embry ou chaque paysage offre une part sombre, comme un recoin malsain ou se tapirais le mal.
On est trèèèèèss loin des excès d'un cinéma qui s'appuie largement trop au contraire sur ces effets choc, je pense à certaines séries que j'apprécie comme les Insidious et tous ces dérivés (Conjuring, Annabelle...). Ici tous comme sur It Follows, Sean Byrne s'appuie sur du réel et des personnages très bien décris et merveilleusement interprétés. Avec aussi une fin loin d'être bâclée. Un cinéma primitif, mais qui a le dons de fonctionné.
En bref j'ai apprécier se qui est rare de nos jours.

Le liens vers la critique de Superwonderscope qui avait su apprécier l'essai qu'était The Loved One
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=2213