Basé sur l'histoire vraie de la braqueuse et son futur mari, le film pose peu de jalons, mais par le contexte laisse deviner chez elle une psychologie de jalousie, d'envie, d'adrenaline, d'accomplissement et d'abnégation (pas loin et même visuellement de l'héroïne de "La forme de l'eau"), une envoutante Nadeshda Brennicke. rentable affaire en tout cas, elle écopera juste de 9 ans de prison pour 19 braquages et des butins jamais retrouvés !
Quelques moments magiques arrivent, car c'est aussi une histoire d'amour. le braqueur rêvait aussi de Capri, et là on se dit, ils étaient faits pour vivre ensemble et affronter les périples à venir. Visuellement par la reconstitution, ça fait plonger dans une époque à la fois calme et ennuyeuse sans but. Car tout comme les célébrités s'affichant sur les journaux qui font rêver secrétaires, ouvriers et petites gens, les braqueurs sont des rares à franchir le cap fatidique, ne passent pas pour des héros mais font les couvertures aussi, une forme de succès populaire, pour tenter de devenir des êtres libres. on a droit aussi à qq scènes en hommage à "Bonnie & clyde" dans le ton visuel et fringuant.
