Assassination Nation - Sam Levinson (2018)

[Superwonderscope]

4 adolescentes dans la ville de Salem se trouvent embarquées dans une nouvelle chasse aux sorcières via les médias sociaux et autres hackings.


Ecrit et réalisé par le fils de Barry Levinson (pratique), un film qui ressemble à du Tarantino pour 16-20 ans. Beaucoup de lignes de dialogues, violence éruptive, citations musicales en visuelles en tous genres. Ca tente de mélanger pas mal de choses (genres, formes, etc) , est extrêmement violent avec une tentative de conscience sociale. Genre les nouveaux buchers du XXIe siècle, avec une masse humaine avide de coupables vite fait bien fait, et à punir expéditivement.

Malheureusement, hormis une scène de home invasion assez réussie, la forme prend le pas sur le fond. Techniquement, c'est indéniablement du beau boulot. Les premières scènes avertissent sur quoi on va surfer et en fait, donne déjà un côté très démonstratif.
Le début se veut entre du nihilisme djeun actuel (qui sera fatalement déjà passé de mode dans deux ans) et une moquerie générale de la galerie de personnages. On sent poindre la caricature quasiment partout. Les 4 actrices s'en donnent à coeur joie, mais je ne suis jamais arrivé à ressentir quelque chose pour l'une d'entre elles. En gros, il y a tellement de méchants dans le film, plus que le scénario n'arrive vraiment à tenir, qu'au final, je n'en avais pus rien à cirer.
Autre chose suinm’agace : le fil est incapable d’exprimer Quoique ce soit sans support de chansons en fond sonore. Comme si les personnages et la musique étaient insuffisants au mode de narration. Signe de faiblesse et de manque de confiance en’lebsujet ( ou de ressentir le besoin de publiciser de la musique pour la BO?).
Un final gore qui sent un peu la manipulation à The Purge, ai-je ressenti sur le moment. End ait, je me disais que le film avait de quoi mettre un coup de poing filmique, j'ai vu un spectacle certes énergique, haut en couleurs, qui tente de briser du mais dont la gratuité des dialogues et actes porte à la vacuité (un peu cette tentative de symbole de la fanfare finale) Je sens surtout que le film va se perdre dans les méandres des mémoires du peu de gens qui l'auront vu.

Le film se prend une belle veste au box office français : 2958 entrées sur 84 copies, autant dire qu'il va dégager vite fait. Et qu'il faut se dépêcher pour le voir en salles.

[Dragonball]

Un bon gros film de merde hype et prétentieux insupportable du début à la fin !
La dernière fois qu'un film m'avait autant saoulé avec ses réflexions pseudo sociologique à la con sur la vie , c'était Spring Breakers, avec lequel cette bouse partage d'ailleurs pas mal de points communs !
Enfin au moins dans Spring breakers le réal se la jouait pas sous Tarantino en piquant des extraits de B.O à des films bis et en balançant des extraits de Pinkus pour montrer à quel point il est branchouille !

Et dire que ce film a fait l'ouverture ud PIFFF ....

Nul à chier.