The Night Sitter - Abiel Bruhn, John Rocco (2018)

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Superwonderscope
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The Night Sitter - Abiel Bruhn, John Rocco (2018)

Message par Superwonderscope »

Une fausse babysitter (Elyse Dufour) qui vient en fait cambrioler une maison se trouve aux prises de trois sorcières nommée "les trois mères" et fait alliance avec le garçon qu'elle vient garder, et qui est responsable de tout:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10816
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superwonderscope
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Re: The Night Sitter - Abiel Bruhn, John Rocco (2018)

Message par Superwonderscope »

Bon... c'est assez moyen. Les références évidentes (et voulues comme hommage) apportent le gros plus. Les Trois Mères, les éclairages violemment baroques (et excessivement bien foutus), les meurtres gore qui rappellent Fulci (dont le couteau dans la gorge de La Maison près du Cimetière)... c'est bien, mais ça compense assez peu un film qui ne marche pratiquement que sur ces plates-bandes.

En lisant le commentaire des auteurs sur la plate forme de crowdfunding, c'était clairement leur ambition. Maintenant... ça démarre plutôt pas trop mal et Elyse Dufour est une excellente héroïne pleine de duplicité. Une fausse babysitter et véritable escroc/cambrioleuse qui vient vider la maison d'unaus-expert en paranormal avec un show télévisé minable. Le garçon est renfermé mais est persuadé qu'il y a "quelque chose" qui lui parle depuis des recoins de la maison; Of course, il a raison, et la saloperie de fils de sa belle-mère en vient à tout déclencher en pénétrant dans le bureau du père et en livrant "le livre des trois mères" qui lâchent des sorcières bouffeuses d'enfant.

Le film se construit lentement et prudemment dans un seul endroit, cela traine quelque peu les pieds au beau milieu, avec rajouts de personnages pour faire grossir la sauce. Dommage que les perso adultes masculins soient aussi inintéressants. Les deux leads féminins sont le clair atout. Le film déchaîne son goret ses effets spéciaux dans le dernier tiers.

C'est en Scope, avec des moyens très réduits, mais avec une facture technique très largement supérieure à la moyenne. Ca n'en fait pas un bon film pour autant.
Par contre, la musique de Rob Himebaugh, entre léger hommage à Carpenter et dérivatifs electro à la Rob Simonsen, fait clairement le job. je l'ai d'ailleurs achetée sur bandcamp aussitôt après.
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