Omar Sharif a lui-même admis qu'il n'avait pas pris la peine de faire des efforts parce qu'il considérait que sa ressemblance physique suffisait. Les Medved répètent d'ailleurs trois fois dans leur livre The Fifty Worst Movies Of All Time que sa meilleure performance est lorsqu'il joue Guevara mort.
On peut dire que le film de Fleischer a clairement réussi à détromper ces critiques et à leur survivre près d'un demi-siècle plus tard. Un film donc très rare, et pourtant que de qualité j'ai trouvé en le visionnant, merci à l'éditeur BQHL de nous avoir sorti cette perle méconnue.
Encore une fois on y voit toute l'habilité et la maitrise d'un réalisateur qui n'a plus rien à prouver, on est très loin certes de l’œuvre fleuve en deux parties de Soderberg. Fleischer va à l'essentiel du combat, de la guérilla que mena ce leader charismatique, dont comme il le dit lui-même son combat lui survivra longtemps après.
Certes la version que nous délivre R. Fleischer est très loin d'un homme parfait, sans failles, au contraire il est même montré comme un bourreau un exécuteur au service de l'idéologie. De bon dialogue parsème les tous, comme par exemple lorsqu'un de ces résistants jouer par le regret Sid Haig lui rappel que s'est devenu son message d'amour et de fraternité envers ces frères, et non un fanatisme dictant et agressant les paysans de ces montagnes perdues de Bolivie.
On y voit la longue descente d'un homme populaire finir entre les mains de c'est ennemi et choisissant logiquement la voie du silence... Nous laissant une révolution toujours en marche j'ai l'impression.
Un film qui a l’intelligence de ne prendre finalement parti ni pour l'un, ni pour c'est détracteur, a travers des personnes qui ont croisé cette personnalité. Encore une fois Fleischer fait un choix logique. L'interprétation de Jack Palance (quelle grande idée
) dans le rôle de Fidel Castro apporte beaucoup il est peut-être encore plus étonnant qu'Omar Shariff et permet d'assoir le film documentaire proche des précédents films du réalisateur des Vikings.Un scope parfait encore une fois la caméra est judicieusement placer à chaque fois, et le score de Lalo Shifrin permet de se plonger complétement dans l'action de cette période de la guerre froide.
Pour moi clairement un film à réhabilité d'urgence.
Copie impeccable je ne pourrais dire si elle est issu du même matériel utilisé par Twilight Time sorti en 2014 ?
...quand je trouverai le BR d'occaz..
) Fleischer savait vraiment se qu'il faisait lorsqu'il là mis en scène. Un film rare en plus, et en effet souvent mis dans le bilan négatif de son auteur du coup la surprise pour moi en fut encore plus totale.