
Interrompus en plein duel nocturne, un redoutable épéiste et son rival s'associent pour contrecarrer les plans d'un certain monsieur Yu. L'objectif de ce dernier : mettre la main sur une puissante arme, à la réputation aussi mystérieuse que terrifiante, pour régner sur le Monde des Arts Martiaux. Désirant damer le pion à cet être maléfique et sa horde de tueurs professionnels, les deux héros se mettent également en quête de la précieuse relique. Une mission qui ne sera pas de tout repos...
En dehors des vieux films de Kung-Fu de la fin des années 70 au milieu des 80s, ont peut dire que j'avais clairement boudé la meilleurs partie du cinéma de la Shaw Brothers. Près de 40 plus tard je rattrape mon retard. Les films de sabres asiatique s'était pas trop mon truc à l'époque, voir toujours les même acteurs tirés à la verticale ou l'horizontale par des câbles dans des duel aériens fantaisiste


Je m'étais bien dégoté quelques titres comme l’Hirondelle d'Or et sa suite, ou les Griffes de Jade suite au succès du film Tigre et Dragon, sa m'avait permis de faire le liens avec ce cinéma HK des 70s et ces vedettes comme Cheng Pei Pei. J'en était resté finalement là.
Et puis il y a eu la révélation il y a quelques années avec le cinéma de King Hu avec cette diffusion en HD sur Arte de Touch of Zen, j'avais pas accroché complétement du fait de sa durée excessive (près de 3H ou plus


L'achat dernièrement de la Légende du Lac à relancer de nouveau la machine, après avoir vu quelques titres de Chu Yuan avec Ti Lung l'un des héros de Syndicat du Crime. Plus précisément la série du personnage détective Chu Liu-hsiang qu'il incarne au travers de deux titres qu'avait sorti Wild Side au début des années 2000 (Le Complots des Clans et l'Ile de la Bête) et qui fait penser au Detective Dee. Tournée en studio dans un scope flamboyant, monté a la manière d'un tableau chaque scènes de ces métrages est à tomber. Avec ces nombreux éléments à l'avant du cadre qui ajoute un plus à la mise en scène


Et s'est un peut de tous ce cinéma là que l'ont retrouve dans le Sabre Infernal de Chu Yuan, en ouverture une séquence qui fait immédiatement penser à la première partie du Touch of Zen de King Hu lorsque son héros traverse une vieille forteresse abandonné de nuit, au son d'une mélodie joué à la flute en arrière plan, le village s'anime, une pure merveille.
Les combats s'enchaine sans temps mort, s'est certain que se cinéma là doit en bonne son succès au western spagetti de la grande époque, il y a parfois une brutalité et un sadisme que l'on peut voir dans la trilogie du Dollars de Sergio Leone. Et surtout des tueurs impitoyable haut en couleurs que ne reniera pas plus tard le réalisateur d'animé Yoshi Kawajiri, comme dans son film d'animation Ninja Scroll. Une ambiance sombre, angoissante, et poétique, mâtiné par des bouts de la partition de Jerry Goldsmith issu de son score de la Planète des Singes (1968), étonnant mais qui finalement s'intègre pleinement dans cette histoire qui vire au fantastique.
En somme un film à découvrir d'urgence tellement s'est une perle.