Beast - 2022 - Baltasar Kormákur

[Manolito]

Un médecin américain se rend en Afrique du Sud avec ses deux filles pour y faire un safari. Le voyage tourne mal lorsqu'un lion isolé dont la meute a été massacré par des braconniers devient fou de violence...

Retour du réalisateur d'"Everest" et autres "Contraband" avec ce petit film d'attaques animales ultra-classique, reprenant vraiment sans vergogne toutes les conventions et les clichés du genre vu mille fois depuis "Les dents de la mer". Situation déjà-vues, personnages faisant des erreurs idiotes, famille divisée qui doit se réconcilier devant l'adversité, personnages secondaires chair à canon, personnages qui survivent à des attaques qui auraient dû les tuer 10 fois... N'ne jetez plus ! Et en plus, cela ne joue pas très bien, ce qui est décevant de la part d'Idris Elba.

Ce qui sauve un peu le film, c'est sa facture technique. L'emploi des lions en numérique marche plutôt bien sur grand écran, et Baltasar Kormákur soigne certains plans séquences vraiment ambitieux, apportant une facture technique supérieure à la moyenne. Mais bon, ça ne suffit pas, un petit film vraiment passable...

Vu à l'UGC Ciné Cité La Défense.

[Drac]

D'accord avec tout ce qu'a dit Manolito, sauf que j'ai bien aimé le film, je suis certainement plus sensible aux qualités mentionnées, notamment l'aspect technique, c'est beau, une bonne immersion dans la brousse et c'est suffisament efficace pour que je passe outre le scénario et les perrsonnages très convenus.

[dario carpenter]

Retour du réalisateur d'"Everest" et autres "Contraband" avec ce petit film d'attaques animales ultra-classique, reprenant vraiment sans vergogne toutes les conventions et les clichés du genre vu mille fois depuis "Les dents de la mer". Situation déjà-vues, personnages faisant des erreurs idiotes, famille divisée qui doit se réconcilier devant l'adversité, personnages secondaires chair à canon, personnages qui survivent à des attaques qui auraient dû les tuer 10 fois... N'ne jetez plus ! Et en plus, cela ne joue pas très bien, ce qui est décevant de la part d'Idris Elba.

Ce qui sauve un peu le film, c'est sa facture technique. L'emploi des lions en numérique marche plutôt bien sur grand écran, et Baltasar Kormákur soigne certains plans séquences vraiment ambitieux, apportant une facture technique supérieure à la moyenne. Mais bon, ça ne suffit pas, un petit film vraiment passable...

d'accord avec tout ça, le film se regarde sans ennui particulier, c'est déjà ça, mais trop de lourdeurs dans le scénario les personnages et un lion indestructible puis incompétent!

Spoiler : :

il survit à l'explosion d'une voiture , retrouve la trace de la famille et n'arrive apparemment pas à croquer Idris Elba qui semble lui-même increvable même s'il n'a pas survécu lui aussi à une explosion de voiture!

[Machet]

D’accord également. C’est dommage car objectivement, dans sa facture globale, c’est plutôt un bon film. C’est juste qu’il arrive avec 20 à 30 ans de retard. D’où la sensation de voir une photocopie de photocopie de photocopie, et le sentiment de découvrir un film des années 90, à cette seule différence près, que les lions sont en CGI (merci Le Roi Lion 2019).

En fait non, ça créé une différence notable, mais difficile à expliquer : la caméra (gracieuse, c’est à noter) est située à des endroits impossibles vis à vis des lions si ils avaient été vrais. Même dans Roar (Noel Marshall, 1981) je suppose que c’est filmé différemment… parce que le cameraman et l’equipe prennent des précautions, de peur de se faire bouffer.

Ici dans Beast le cameraman n’a pas la trouille puisqu’il filme du vide, il tourne autour des lions qui réagissent exactement comme il se doit, au poil de couilles près (poil de couilles numériques). Et je pense que le spectateur ressent ça inconsciemment, on ressent l’absence totale de danger lors des prises de vues. Idéalement il aurait fallu des vrais lions au moins au début (ceux domestiqués), pour mieux nous faire croire au suivant (le lion tueur), et/ou adapter la mis en scène pour vraiment nous faire croire que des lions (dangereux par nature) étaient sur le plateau.

Pour le reste, c’est toujours la même chose, famille, rancoeur, blabla… Ce formatage systématique en devient étouffant. (Copié-collé de… tout…, de « Crawl » d’Aja, exactement pareil, et c’était déjà son point faible).

Reste une superbe photographie du français Philippe Rousselot (Et au milieu coule une rivière, Entretien avec un vampire, c’est lui !). De très jolis plans, des CGI à la pointe, et quelques moments de tensions réussis (malgré des personnages stupides qui facilitent ces moments). Et une durée de 1h30 qui fait du bien.

Circulez…