
Un slasher aussi couillon que les derniers rejetons des 80's, le cul en moins. On a en effet la bande de jeunes la plus clean de l'histoire de la série B : pas une bière, pas un joint, alors qu'ils partent en camping sauvage dans la maison d'Arthur et les Minimoys, intacte de toute dégradation et remplie des accessoires du film (même la peinture, laissée à l'air libre, est encore utilisable !). Ça joue mal (le chasseur ricaneur qui semble tout droit sorti d'un sketch de Groland !), les mises à mort sont très prudes, les comportements sont évidemment aberrants (jusqu'au dernier plan), on nous vend que la fille à Besson "a pris des seins" (heu ?!) au point de faire baver le héros alors que c'est faux, rien n'a vraiment de sens, mais la pirouette explicative finale vaut tout le pesant de cacahouètes du monde et justifierait presque de mater le film pour elle. Presque.
Le contexte de réalisation du film avec les accusations d'exploitation de stagiaires et d'étudiants semble plus intéressant que le produit fini.