Leo - Lokesh Kanagaraj (2023)

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Sur la trame de A History of Violence de Cronenberg, film lui-même inspiré d'un comics de John Wagner et Vince Locke, Leo tisse un violent drame familial et mafieux à double fond, tel que le genre du thriller tamoul en raffole ces dernières années. Sur le fond, rien de bien nouveau donc. Mais le film emporte l'adhésion par sa mise en scène frénétique. Ce ne sont pas le chef-opérateur et le monteur qui diront le contraire, ni l'équipe des CGI convoquée pour une improbable poursuite de et en voitures. Décors et espaces intérieurs et extérieurs sont gérés au millimètre au cours de séquences de bastons soufflantes.
Côté casting, le plaisir de voir vieillir le visage poupin de Joseph Vijay, ici affublé d'une seyante coupe poivre et sel. Et la joie défoulatoire de retrouver Sanjay Dutt, 64 ans au compteur, dans un énième rôle de monstre de fureur. Après les Shamshera et K.G.F. chapter 2 de l'an dernier, ses emplois de méchants deviennent une pierre angulaire des projets dans lesquels il apparaît, films de gangsters tamils ou telugu comme saga d'aventures historiques hindi.
Pour finir, Lokesh Kanagaraj est en train de se poser comme un réalisateur d'actionner à suivre de très près. Assumant totalement ses références cinématographiques (A History of Violence est cité par Kanagaraj lui-même dès le premier carton du générique), il les transcende pour un melting-pot qui décoiffe. Je ne peux que vous conseiller Kaithi (2019) et son compte à rebours mêlant suspense routier et assaut nocturne d'un commissariat, ce deuxième aspect ne pouvant que rappeler le Assaut de Carpenter.

Si vous avez l'occasion de voir Leo sur grand écran, tentez le coup. Le film a été bien distribué sur tout le territoire français pour sa première semaine. Une deuxième ne devrait pas manquer à l'appel. Sinon, guettez sa diffusion prochaine sur Netflix, la plateforme est partenaire de sa distribution.

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Et voici les horaires Paris - Province pour cette semaine du 25 octobre 2023.

[arioch]

Hier soir, je ne sais pas qui regarder, il est minuit... Je fais un tour sur les nouveautés de Netflix et je tombe sur LEO. Du coup, je me dis que c'est le truc que je vais regarder.
Du coup, je n'ai pas dormi avant 2h40.

Je ne me souvenais pas de ton intervention Savoy1. Du coup, je me suis pris le truc sans crier gare et c'était un pur moment de plaisir. C'est bourré d'idées parfois surprenantes. Le film démarre sous un titre différent. Il faut attendre la moitié du film pour que le titre du film apparaisse jouant au passage sur la dualité du métrage.

La hyène au début, c'est un peu too much mais pourquoi pas... Les méchants sont des enfoirés de première et les voir se faire exploser par notre héros débonnaire au début est un vrai bonheur dans la violence. L'affrontement dans le restaurant te laisse
Y'a pas mal de numérique pas toujours heureux mais c'est vraiment bien foutu, l'aspect clip de nombreuses séquences fonctionnent vraiment bien. Si la musique est très présente, il n'y a qu'un seul tableau chorégraphié et c'est .
Les morceaux musicaux sont souvent ironique et marrants genre "Ordinary person" (bah, voyons !).
Dans les combats, c'est impossible de ne pas penser aux films de Jackie Chan des années 80 : action/réaction.

Très bon moment dans le genre cinéma d'action, c'est sur Netflix, c'est cool !