Children of the Night - William Stead (2023)

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 21538
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Children of the Night - William Stead (2023)

Message par Superwonderscope »

Normandy, 1944. Un jeune soldat (harry Giubileo) est le seul de son bataillon à survivre à une attaque allemande en compagnie de son chef blessé (Jay O'Connell). Ils sont aidés par un local (Ivan du Pontavice) qui les emmène dans la longere familiale. Mais, évidemment, quelque chose ne tourne pas rond.

Image

Trouvé au hasard sur Prime en faisant défiler les titres horrifiques. J'ai vu Winterskin du même réalisateur (et chroniqué sur le site), qui était médiocre mais avec des SFX horrifiques réussis. Donc j'ai tenté.

BOn, là aussi, le budget est extrêmement bas mais bénéficie malgré tout d'un tournage en Normandie. et en scope. Il y a toutefois quelques moyens mis en oeuvre pour las cène des tranchées et de l'attaque aérienne - même si là, les effets numériques brefs font moches.

L'affiche est quelque peu mensongère...alors oui, il ya du vampire, oui il y a du soldat qui tire dans le tas, mais ce n'est pas aussi chaud patate que le promet l'affiche.

Car si on est bien dans un film d'horreur où un fils "rabat" pour son père des victimes afin de calmer sa faim, c'est surtout en fait
Spoiler : :
une romance entre les deux leads
qui se développe et ça, rien ne l'indique clairement. J'imagine la tête de certains en voyant cela :D .
C'est surtout l'histoire du jeune soldat, vicaire à la demande de ses parents, qui se retrouve à combattre ses propres démons tout comme d'autres plus réels. Qui sont, en fait, le résultat d'une haine féroce vouée aux humains incapables de se tenir les uns face aux autres. Ce n'est pas un récit simpliste, mais tente d'ajouter des touches humanistes ici et là -et doté d'une jolie fin en pied de nez.

Le jeune local est un acteur français donc ça fait crédible, mais son père est un anglais avec un accent effarant qui met toute velléité par terre. C'est bien dommage, car d'un point de vue technique, il y a de réels efforts à construire une ambiance. Les scènes intérieures sont très joliment photographiées (on se croirait presque dans du De La Tour on niveau des éclairages baroques!).

Coté maquillages, malheureusement.. ca prete à rire parfois sur les créatures nosferatu-esques. Rt été trouillomètre, on est au zéro.

Clairement une série B avec un pue d'ambition dans le récit mais qui se heurte aux moyens limités. C'est court, ca va au but, inattendu dans le côté romance qui prend le pas sur le reste.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Répondre