Comme un lundi est une comédie japonaise sympathique qui reprend le procédé de boucle temporelle, ici de manière rapidement conscientisée par ses personnages qui connaissent leurs classiques et qui vont alors tenter de trouver la problématique à résoudre pour en sortir. La localisation de l'intrigue dans une petite boite de communication fonctionne bien tant elle renvoie à l'enfer de la routine et du surinvestissement professionnel où il est banal de dormir plusieurs nuits de suite à son bureau. Le film montre également la rigidité voire la violence des rapports hiérarchiques et sociaux où l'humiliation est normalisée, pour mieux en faire un ressort humoristique (la présentation powerpoint pour convaincre le patron de leur emprisonnement temporel est hilarante), et il célébrera cette autre valeur japonaise qu'est le collectivisme au détriment du carriérisme individualiste.
Sans être la comédie de l'année (on sourit plus souvent qu'on ne rit), Comme un lundi reste un bon moment de cinéma, avec son lot d'acteurs attachants et surtout, son emploi d'un manga comme support méta-narratif dont le style très rétro s'est avéré charmant, avec toute une attention portée sur son encrage qui m'a beaucoup plus.
, ses chefs a cote de la plaque et ses idiosyncrasies (j'ai pratiquement cotoye tous les archetypes du film a un moment ou un autre ou--plus souvent--ensemble 
).
) ou les images comme le chef / patron qui s'entraine au golf sur un toit (un classique au Japon ou a l'instar de gratter de l'air guitar, de nombreux hommes d'age murs aiment s'adonner a ce qu'on pourrait appeller de l'air golf 
. 課長、仕事の話なんですけど。。。Euh, chef...vous m'ecoutez la? Je parle boulot la... 
) qui etait deja genial dans みんな!エスパーだよ! [Hey, we're all Espers] a.k.a. The Virgin Psychics ou il jouait un telekinete qui ne pouvait utiliser ses pouvoirs qu'en etat d'excitation sexuelle