Cote animation, le debut fait plutot peur, car lorgnant du cote des series TV du debut/milieu des annees 70s (d'ou: une decennie de retard!). Ca se rattrape neanmoins assez vite et propose peut-etre moins que l'esthetique et la qualite OVA-like de Border Planet et plus que la qualite d'un long-metrage TV de Fuumoon. Tres bon niveau donc.
D'apres Wiki Japon, le metrage n'aurait ete fini qu'en toute derniere minute, diffuse tel quel pour etre ensuite "fini" post-diffusion (pas rare, meme de nos jours en fait


Cote recit...ca mange a tous les rateliers: drame de vengeance en mode western pour commencer, suivi d'un recit en flash-back pour expliquer le pourquoi du comment. Ca passe du drame familial type famille semi-eclatee (pere au foyer et mere carrieriste(!), bizarre pour le Japon...complete par un fils en perte de repere qui fait partie d'une bande de motard (boosoozoku en japonais) ), semi-crime drama sur fond de motards delinquents, virage a 90 degres vers...l'horreur fantastique pour ENFIN trouver son equilibre dans la SF en phase avec l'epoque megaspoilerdelamortquituezetesprevenu
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Ajoutons les disgressions habituelles de Tezuka tel que l'humour ou des facilites (l'allie qui tombe a pic, le tout en mode recidiviste(!) ), mais aussi le cote TRES sexy de la creature feminine que ca en parait par moment...un chouillat hors de propos, voire limite "suspect"
Sur ce dernier detail, vu la relation entre le protagoniste principal et la creature
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Ah oui, une disgression assez rigolotte ou Tezuka prend plusieurs minutes du recit pour
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Cote perso, le hero et la creature forment un tres beau duo, entre lui qui se rebelle de plus en plus contre ce qu'il considere comme une serie d'injustices et elle, qui se retrouve literalement la seule de son espece et vu son origine, une creature a abattre. La, ou ca coince, c'est que des persos sont sacrifies alors qu'ils ont des billes dans le drame
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Plusieurs fois pendant le metrage, je n'ai pu m'empecher de me dire que Bagi etait prete pour un remake en mode serie TV d'une saison (au Japon, une saison est un trimestre, d'ou une douzaine d'episodes), ce qui permettrait de rendre plus souple le melange (les sauts du coq-a-l'ane du metrage) des genres, ainsi que de mieux exploiter certains persos et corriger les (parfois) grosses simplifications du metrage tel grosspoilerzetesprevenus
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Bref, un chouillat bancal, mais tres bon car tres attachant. En fait, ca m'a rappelle plus d'une fois le (TRES) depressif The Plague Dogs (1982), Bagi etant plus sombre et triste dans son genre.