Inspiré d'un fait divers réel :
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Skincare fait partie de ses films qui s"éloignent de la réalité pour s'approprier le matériel. Et le transformer en regard acerbe sur la réussite, la paranoïa, et toute la superficialité qui recouvre Hollywood - et ses travers. La vanité, la vacuité, la réussite. Tout ce qui fait le bon succès de toute entreprise. La beauté est une affaire bien sale, semble dire le film -elle la satire du milieu se tend petit à petit pour se muer en suspense/thriller.
Filmé dans un Scope impeccable, le film glisse d'une comédie de moeurs à la paranoïa galopante jusqu' au fait divers sordide. Le film n'est pas nouveau, mais l'interprétation explosive d'Elizabeth Banks lui donne une énergie et elle porte le film sur ses épaules. les seconds rôles ne sont pas en reste (Nathan Fillion, ignoble, est parfait), formant une belle bande de suspects. Cette fable sur l'obsession de la carrière, la jalousie féminine, l'ego surdimensionné (de beaucoup dans le film!). Lewis Pullman, fils de Bill (pratique), est impressionnant lui aussi, livrant un personnage fascinant.
Le film garde une patine de série B aux couleurs des années 80. Red de renversant sur la forme, mais le propos - tout aussi léger qu'il puisse paraitre - verse dans un commentaire social inattendu sur l'obsession de l'image/
Cela m'a beaucoup fait penser au ton observé dans le très bon I, Tonya (qui lui reste supérieur)
enfin, le tout dernier plan est très très ambigu, laissant planer le doute que
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