Fenêtre sur Pacifique - John Schlesinger (1990)

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Machet
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Fenêtre sur Pacifique - John Schlesinger (1990)

Message par Machet »

Pacific Heights en VO. Avec Michael Keaton, Melanie Griffith et Matthew Modine. Un couple de propriétaires se font arnaquer en beauté par un locataire aussi charmeur que psychopathe.

Découvert sur le bluray français à la qualité limite. On dirait un DVD upscalé.

Je suis un peu déçu, même si ça va. C'est à dire qu'on frôle d'un peu trop près le téléfilm par moment. Il y a de beaux travellings circulaires certes, les comédiens et l'intrigue nous tiennent suffisamment pour rester éveillé, certes. Le potentiel est là, assurément, mais la situation semble un peu trop énorme, facilitée par une écriture pratique, d'autant que les propriétaires vivent sous le même toit.

J'ai préféré "J.F. partagerait appartement" sorti 2 ans plus tard, reprenant l'esprit du Schlesinger, mais avec une patine tout autre et à une mécanique plus crédible, mieux huilée, des psychologies travaillées, le tout appuyé par une composition sombre et inspirée d'Howard Shore. Tandis qu'ici, le jeune Hans Zimmer est assez transparent et n'apporte pas grand chose à "Pacific Heights".

J'ai quand-même bien ri en découvrant l'appartement ravagé par Keaton, notre Beetlejuice préféré.

Honnête, pas si mal... ça se regarde. Mais on est loin des canons du genre : Basic Instinct, Calme Blanc, Liaison Fatale... Peut-être un genre que John Schlesinger n'a pas su transcender.

L'avez-vous vu et aimé ?

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Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
farlane
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Re: Fenêtre sur Pacifique - John Schlesinger (1990)

Message par farlane »

Dans sa 1ère partie qui décrit l'intrusion d'un locataire très embarrassant, ce thriller domestique se révèle effectivement plutôt oppressant.
En revanche, par la suite le film a un peu tendance à s'égarer dans les codes et facilités scénaristiques de ce genre de long métrage à suspense. On assiste donc à la revanche de l'élément féminin du couple maltraité (on appréciera (où pas d'ailleurs) le partie pris féministe du récit...) qui subitement devient une experte en infiltration…
Et puis tout cela se termine sur une confrontation finale assez consensuelle. Rien de déshonorant en soi, mais dans le genre, cette œuvre de commande de Schlesinger ne fait aucunement preuve d'originalité ou de génie.
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