My Old Ass - Megan Park (2024)

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Superwonderscope
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My Old Ass - Megan Park (2024)

Message par Superwonderscope »

Un trip hallucinogène à base de champignons fait qu'Elliott (Maisy Stella) se retrouve face à face avec elle-même mais agée de 39 ans (Aubrey Plaza). Son moi futur qui lui donne des conseils de choses à eviter. De retour à la réalité, Elliott découvre que son futur soi lui a laissé un numéro de téléphone qu'elle peut joindre.

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Point de départ fantastique pour ce qui pointe vers une comédie teenager mais qui dérive vite fait vers quelque chose de plus dramatique; Le pire étant que c'est vendu comme une comédie, mais pas vraiment. Du tout.

Le pourquoi de l'apparition du futur moi d'Elliott n'est jamais expliqué, tout comme le fait de la communication entre le présent et le futur - au fond, on s'en fiche un peu. On sent que le futur n'est vraiment pas rose (on entend dans une conversation téléphonique entre les deux une alerte pour aller dans un abri anti-atomique) et les conseils prodigués visent apparemment à protéger la jeune Version d'erreurs qui impactent le futur Elliott.

Aubrey Plaza est au final assez touchante - même si l'histoire est concentrée sur les tourments amoureux de sa jeune version. Elliott est une jeune femme libérée, qui enchaine les conquetes féminines. Elle commence en fait a se poser des questions lorsqu'elle ressent des sentiments pour une jeune homme, Chad (Percy Hynes White). Alors que son futur soi lui conseille justement d'éviter le Chad en question.

Le film pose alors la question de l'identité sexuelle et des étiquettes qu'on pose dessus. C'est intéressant dans le sens où le sujet n'est pas courant, et c'est traité avec tact. Maintenant, tout est hélas bien sous-developpé. les amis d'Elliott, omniprésents le premier quart d'heure, disparaissent du paysage (montage?) et l'autre conseil vise à se rapprocher de sa famille et de ses racines.

Une fois le pitch installé, le film commence un peu à patiner, j'avoue que les enjeux me paraissaient étroits t même si les personanges sont attachants, ça ne sait plus vraiment où aller. comme s'il manquait quelque chose- pour se reprendre dans le dernier quart/ La question d'effet papillon est à peine effleuré (pas le sujet).

Au final, j'étais quelque part géné aux entournures. On a une Gen Z en mode liberté du carcan patriarcal, alors qu'on lui prodigue avertissement et conseils sur la validité des anciennes valeurs qu'elle fuit. Donc famille, hétérosexualité (même si les sentiments sont valides, hein). On comprend un peu mieux l'avertissement d'Aubrey Plaza à la fin
Spoiler : :
elle veut éviter qu'Elliott ait le coeur brisé car Chad meurt rapidement, donc son conseil de l'éviter
. Même si le mot d'ordre est le respect des sentiments quels qu'ils oient, c'est au final assez normatif. UN peu - la comparaison est hard - comme Les Grandes Vacances, où le fils de De Funes se révolte contre l'ordre familial... pour en fait aller se marier aussi sec tout jeune et retrouver les bonnes valeurs §£

IL reste un film joliment interprété, avec une vision très mélodramatique et propret - mais un final indéniablement touchant. Et, quelque part, un sujet aux impacts sur le futur semi-raté.

Moyen, quoi.

Vu sur Prime (un film MGM/Amazon) dans une diffusion absoluement cristalline. Sectculairement beau à voir.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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