Pena de Muerte - Jorge Grau (1974)

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Superwonderscope
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Pena de Muerte - Jorge Grau (1974)

Message par Superwonderscope »

Trad : Peine de Mort

Un avocat général français (Fernando Rey) favorable à la peine de mort et sa femme (Marisa Mell) en vacances en Galice, découvrent une série de meurtres reproduisant à l’identique le dernier cas qu’il a traité il y a 3 ans et dont il a envoyé le meurtrier à la guillotine.

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Un point de départ plutôt sympathique, une charge contre la peine de mort. Il fait partie de ces productions espagnoles louchant sur la mode du Giallo dont le film s’inspire plus ou moins.

On a quelques meurtres violents (dont un beau ciseau en plein gorge et une tête défoncée, entre autres) disséminés dans un récit malheureusement plutôt léthargique… cela tient plus du drame d’un couple qu’autre chose au beau milieu. Rey est obsédé par son travail et les cauchemars des hommes qu’il a envoyé à la peine capitale le hantent. Elle est délaissée, trouvant refuge dans les bras d’un écrivain (Espartaco Santoni) contre la peine de mort qui suit l’avocat et écrit sur lui.

Les personnages secondaires donnent des pistes supplémentaires, aboutissant à un ou deux plans seins nus gratuits met de fesses blanches pour’ les hommes , dont celles du producteur du film (Santoni) qui était avec Marisa Mell à l’époque. On est jamais si bien servi que par soi même.

Le film tient surtout de miracle pour le moment où il est sorti. Même si Franco était en fin de règne, cela parle ouvertement contre la peine de mort. Le thème était brûlant à cet époque - et donc la raison de faire du héros un français, il était impensable qu’un citoyen espagnol fusse le héros d’une telle histoire. D’autant que le film y ajoute une louche d’une observation de descente graduelle vers
Spoiler : :
la schizophrenie
.

C’est plutôt bien joué par les deux acteurs principaux. Marisa Mell avait un rôle plus touffu que d’habitude, elle y est très à l’aise dans ce triangle amoureux voué à l’échec. Rey, très à l’aise aussi, incarne parfaitement le géant aux pieds d’argile.

Ça se laisse voir mais, hélas pour l’auteur du Massacre des Morts-Vivants, sans grand intérêt.

Vu que le blu ray de chez Vinegar Syndrome sous le titre Violent Blood Bath (très trompeur!), en compagnie de trois suppléments très intéressants ! Dont l’un avec un acteur jouant le gars de la Guardia Civil - racontant sa collaboration avec Jorge Grau sur 4 films et la situation espagnole dans les années 70. Très bien!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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