The Flying Serpent (1946) - John T Neville

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bluesoul
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The Flying Serpent (1946) - John T Neville

Message par bluesoul »

The demented archaeologist Dr. Andrew Forbes discovers a living, breathing serpent-creature known to the Aztecs as Quetzalcoatl, the Killer Bird God. Tragically, he causes his wife's death by giving her one of the beast's feathers, causing the creature to track her down and slaughter her. Now, Dr. Forbes uses this twisted knowledge to exact revenge upon his enemies by placing one of the serpent's feathers on each of his intended victims and letting the beast loose to wreak havoc.
Vu sur Prime (Japon).

Un ch'ti cheapie de 1946 qui a la bonne idee de plafonner a 59 minutes toutes mouillees!

Bon, un public moderne pensera tout-de-suite a Q: The winged Serpent (1982) de Larry Cohen. Par contre, le public de 1946 preferera se rappeller de The Devil Bat (1940), egalement un cheapie produit par la Producers Releasing Corporation (a.k.a. PRC), le plus petit studio de l'epoque et donc prime exemple de studios de la "Poverty Row". Differences majeures: Zucco et un serpent (a plumes, donc) pour le present film et Lugosi et des chauves-souris "ameliorees" pour The Devil Bat.

Pour un "petit" studio, PRC qui operera de 1939 a 1947 produira (quand meme) 179 films, dont le present The Flying Serpent. Les habitues des 50-movies DVD-boxes en ont sans doute deja tape quelques-uns.

Le film en lui-meme intrigue un peu quand a son concept, mais decide (pour raison budgetaire, on s'en doute) de limiter la partie fantastique (contrement au film de Larry Cohen, nettement plus genereux! 8) ) et sa mise en images pour se focaliser sur des scenes de blabla en court de justice, dans des studios de radios et autre scenes a l'economie, rendant le serpent a plumes-titre assez accessoire a son propre film. :roll: Dommage, mais comprehensible.

George Zucco fait le taf. Les SFX (ahem) vintages du fameux serpent a plumes nettement moins (le budget, ma bonne dame. Que voulez-vous, les temps sont durs). Ajoutons que le fameux serpent semble avoir quelque peu retrecit au lavage compare au Quetzacoatl XXL de Cohen. Le film lui-meme echappe cependant a l'infamie de la lettre Z pour osciller entre le "C" de "cheap" et le "D" de "debrouille".

Une petite curiosite qui (je sais, je me repete), faute de budget, passe a cote de son potentiel "B".

Sympa neanmoins si on n'est pas allergique aux couleurs monochromes et aux productions estampillees "Poverty Row".
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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