Dead Mail - Joe DeBoer / Kyle McConaghy (2024)

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Superwonderscope
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Dead Mail - Joe DeBoer / Kyle McConaghy (2024)

Message par Superwonderscope »

Midwest, annes 80 . Un homme enchainé (sterling Macer Jr) s'échappe d'une maison en rampant et poste un morceau de lettre ensanglantée avant d'être brutalement intercepté. Un responsable du bureau de poste (Jasper, formidable Tomas Boykin) croit a une blague en voyant le morceau de papier mais commence a rechercher d'où peut venir cette lettre - et pourquoi.


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Le voilà, l'un des ovnis de 2025. Totalement autre, avec un (des) sujet(s) complément a la masse. Filmé de manière sérieuse sur les événements qui s'enchainent, mais au bord d'une comédie noire. On a des ridules d'ambiance giallo, de crime noir, de thriller a l'atmosphère horrifique.

La structure fait penser a d'autres films
Spoiler : :
Psychose, notamment
, avec le héros du bureau de poste se faisant brutalement agresser par le kidnappeur qui s'avère être un obsessionnel de claviers analogues (WTF?): on songe quelque peu a Misery mais le film se veut vraiment different dans son approche. Musique analogue, photographie automnale-hivernale dépourvue de couleurs franches.
Des persoannges de nerds a la lisière de la légalité, avec Jasper en liaison avec un fanatique détective féru d'informatique, qui aide le postier a retrouver les destinataires... dont le kidnappeur.

C'est une ambiance étrange, au bord de l'inconfort dans des scenes les plus simples. Les auteurs réussissent a mettre en image un dérangement graduel. Ce qui est étrange: le film semble cocher toutes les cases du film d'horreur voire de torture porn... mais n'y tombe jamais et encore moins dans les travers attendus. Si vous attendez des déferlements de gore, passez votre chemin.

Pour ajouter a la confusion, la chronologie des événements est sectionnée pour aboutir a une série de retournements qui, là aussi, ne livrent pas pas l'inattendu.

Peut être un peu trop long pour son propre bien, le film parvient néanmoins a demeurer original et prenant. C'est une progression lente, qui joue sur les idiosyncrasies (voir les deux préposées USPS du debut du film et l'organisation ubuesque du bureau de poste), a se demander si nous n'avons pas vécu, pour ceux qui l'ont connu, a une décade 1980 d'une réalité alternative.

Bizarre, et pas pour tous les gouts.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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