Vu sur Prime (Japon).After mysteriously inheriting an abandoned coastal property, Ben and his family accidentally unleash an ancient, long-dormant creature that terrorized the entire region-including his own ancestors-for generations.
Verdict rapide: passez votre chemin, pauvres fous!
Vous voulez plus de details? Crotte...
Z'allez etres servis!Le film est un "Creature feature". Rien de mal de ce cote-la.
J'ai pas mal pense a Corman en fait. Genre: en 1975 Spielberg realise Les Dents de la Mer. En 1978, Corman produit Les Dents de la Riviere (Piranha)
. Fast forward en 2023 et voila: Les Dents du Reservoir de la Maison qui surplombe la plage et qui se trouve tout pres de la foret.Comme dit, Corman a produit mieux que ca sur des pitches plus courts.
Le debut fait illusion: en 1978, un jeune couple (avec gamine et chien) qui tient une boutique d'animaux exotiques qui bat de l'aile (la boutique, pas les animaux!) , couple qui fait plutot bobo/hippies (la femme s'appelle "Jules" (prononcez "Jewels" ce qui visiblement aurait mieux marche vu les intentions evidentes). Le mari herite d'une propriete inconnue a l'abandon depuis 35 ans.
Je pousse le bouton "pause". Si je vous demande que va-t'il se passer? Hmm...'Ben je suis sur que votre scenar couvrira 90% du film. Allez, je met une agent immobiliere et un flic local dans l'equation et vous allez atteindre 95%, je dirais.
Pourquoi pas 100%? Je vous sous-estime? Non, je ne vous sous-estime pas, c'est vous qui sous-estimez le bevues, raccourcis et incongruites du scenar.
La propriete est couverte de verdure, mais tout est intact (pratique!). La vue est magnifique. On passe la nuit dedans! (sans dec'?).
La, je pense tout a coup a un recit de Lovecraft incluant une maison (avec puit) anciennement habite par un scientifique obsede par l'immortalite et les crocodiles (j'ai oublie le titre). Rate! Le scenar est banal, vraiment banal. Faut pas chercher plus loin.
Comme dit, jusqu'a mi-parcour, ca peut donner le change. Malgre les signes avant-coureurs tel le foretelling/foreboding dans l'animalerie--confirme par la decouverte dans le reservoir, qui est le point ou le film finit par chavirer completement.
Les inepties se multiplient: comment les creatures survivent-elles sans source visible de nourriture (ca, ca m'a rappelle Creature TV (1998) avec sa bestiole dans une cage pendant quelques decennies
), ou comment sont-elles passeses inappercues alors que la plage est magnifique et devrait attirer touristes et locaux a tire-larigot. Mais le pompom revient aux creatures, tres manierees, qui referme la trappe du reservoir derriere elles 
. Non, super-manierees qui referment les portes derriere elles . Non, hyper-manierees qui vont jusqu'a fermer les portes a cle Ajoutons un design Alienesque (les SFX, du a Weta, sont reussis!), un final empruntant tant a Aliens The Return (1986) qu'a The Descent (2005) et qui ne fait que demontrer que le realisateur-scenariste ne sait plus quoi faire de son film, voire commence a s'en fiche comme d'une guigne.
La fin se traine a ne plus finir (aller-retour pour fuire et revenir--et redescendre--dans le reservoir
) avec au moins 20-25 minutes de trop au compteur. Bref, Corman aurait fait mieux.
Les bissards serieux eviteront. Ceux avec des gosses pourraient jouer au jeu des 7 erreurs (il y en a beaucoup plus, en fait!) et demander a leur progeniture "qu'est-ce qui cloche avec ce film", question de developer le sens critique de la jeune generation. Apres tout, c'est en voyant des mauvais films qu'on apprecie les bons.
Pour le reste, z'etes prevenus.
P.S. Ah oui. Pourquoi situer l'action en 1978? Perso, je pensais que c'etait pour se remettre dans l'ambiance des creature features de l'epoque. Que nenni, ca s'explique a la fin et ca a ni queue ni tete...